Le Canada, terre d’asile

Que veut dire le mot « réfugié »?

Il n’est évidemment pas facile de définir le mot « réfugié ». Dans sa plus simple expression, un réfugié est une personne qui fuit son pays d’origine de peur d’y être persécutée ou de subir de mauvais traitements, en particulier de la part de son gouvernement. Le changement politique, la perception du public et l’histoire ont toutefois des incidences sur cette signification. Selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les réfugiés sont des personnes qui ont été contraintes de quitter leur pays et qui ont peur d’y retourner en raison d’une guerre, de la violence ou de persécutions fondées sur la race, la religion, la nationalité, l’opinion publique ou l’adhésion à un groupe social particulier.

Naviguez dans l’exposition pour en savoir plus sur certains des mouvements de réfugiés vers le Canada.

1770 – 1779

Les quakers

Réunion de quakers (avec la permission de la Library of Congress Prints and Photographs Division/USZ62-5808).

Les années 1770 : En tant que réfugiés de la Révolution américaine, les quakers se sont établis dans ce qui est aujourd’hui le sud de l’Ontario. Persécutés en Angleterre pour leurs croyances religieuses, bon nombre de quakers avaient migré vers l’Amérique du Nord, où William Penn a fondé la Pennsylvanie. Dans les années 1820, des quakers commencèrent à arriver en Amérique du Nord britannique en provenance de l’Angleterre et de l’Irlande. Au début du XXe siècle, plusieurs établissements quakers sont fondés dans l’Ouest du Canada. Proprement appelés la Société religieuse des amis, les quakers sont un groupe chrétien qui a vu le jour dans la tourmente religieuse qui s’était emparée de l’Angleterre puritaine au milieu du XVIIe siècle. Quaker est un nom dérisoire donné au fondateur George Fox, après qu’il eut dit à un juge qu’il devrait trembler devant la Parole du Seigneur. Les quakers sont des pacifistes qui croient en la justice sociale et au secours international. En 1947, les organismes internationaux d’aide sociale de la Société des amis se sont vu décerner le Prix Nobel de la paix pour les secours prodigués et le travail de réconciliation réalisé après la guerre.

1780 – 1789

Les loyalistes noirs

Famille de loyalistes noirs près du bassin de Bedford, en Nouvelle-Écosse, date inconnue (toile de Robert Petley; avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-115424).

1783–1785: Des milliers d’Afro-américains – « des loyalistes noirs » – se sont joints aux dizaines de milliers de réfugiés américains qui avaient appuyé la cause britannique pendant la Révolution américaine, attirés vers le nord par la promesse de « la liberté et d’une ferme ». La plupart étaient des esclaves en fuite. On les avait encouragés à se battre contre les Américains au sein de régiments britanniques. Parmi les loyalistes qui se sont rendus en Amérique du Nord britannique, on dénombrait quelque 3 000 Afro-américains qui se sont rendus en Nouvelle-Écosse et se sont établis près de Shelburne, Digby, Chedabucto et Halifax. Près de la moitié d’entre eux se sont d’abord rendus à Shelburne, en quête d’un endroit où vivre de façon indépendante sur sa propre terre, à l’abri de tout préjudice. Les Britanniques promettaient en effet 100 acres pour chaque chef de ménage et 50 acres de plus pour chaque membre de la famille, auxquels s’ajoutaient des provisions.

1830 – 1860

Les Polonais fuient l’Europe de l’Est

L’attaque russe à Varsovie, 1831 (toile de Georg Benedikt Wunder; avec la permission de la Bibliothèque nationale numérique, Pologne).

1830–1910 : Des milliers de Polonais ont fui l’Europe de l’Est après que la Russie, la Prusse et l’Autriche eurent annexé la Pologne en 1793, ouvrant ainsi une période d’occupation brutale et d’oppression. En 1831, un soulèvement polonais contre la Russie fut brutalement écrasé, et un grand nombre de Polonais ont fui vers le Canada afin d’échapper à des représailles économiques, politiques et militaires. Bon nombre de ces réfugiés polonais ont pris part aux combats lors de la Rébellion du Bas-Canada de 1837, en mettant de manière décisive leur expérience politique et militaire au service de la campagne britannique dans cette province. Lors de la seconde moitié du XIXe siècle, les Polonais ont continué de venir au Canada en quête d’une vie meilleure et bon nombre sont devenus des hommes d’affaires, des politiciens, des agriculteurs et des artisans prospères dans l’Est et le Centre du Canada. Pendant la première décennie du XXe siècle, on a assisté à la plus importante vague d’immigration de réfugiés polonais vers le Canada et en 1910, les Polonais ne représentaient pas moins de 0,5 pour cent de la population canadienne.

1870 – 1899

Les réfugiés juifs à la fin du 19e siècle

Des réfugiés : la famille Loeffler, à Edenbridge, en Saskatchewan, vers les années 1920 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-027525).

1870-1914 : À la fin du XIXe siècle, des milliers de juifs européens sont venus au Canada afin d’échapper à la persécution religieuse, à la révolution et aux changements socio-économiques découlant de l’industrialisation. La première vague de réfugiés juifs est venue d’Allemagne à la suite de l’échec des révolutions de 1848. La seconde vague est venue de la région du Pale, une région de l’Europe de l’Est et de la Russie qui comptait une importante population juive. Les bouleversements sociaux et politiques qu’a connus cette région entre 1881 et 1914 ont donné lieu à une exacerbation de l’antisémitisme et les Juifs ont été confrontés à des restrictions plus sévères de leurs droits à la mobilité et de leurs libertés économiques. Au tournant du XXe siècle, les Juifs d’Europe se rendaient au Canada par milliers, cherchant un asile politique, religieux et social. L’année où l’immigration juive a été la plus importante a été 1914, alors que 18 000 réfugiés, la plupart des artisans, des petits commerçants et des travailleurs non qualifiés, sont arrivés au Canada.

1900 – 1939

Les réfugiés ukrainiens au début du 20e siècle

Battage sur la propriété familiale rurale des Zahara, à Rycroft, en Alberta, vers les années 1920 (avec la permission du Glenbow Museum Archives/NA-3237-5).

1919-1939 : Après la Première Guerre mondiale, l’Ukraine s’est trouvée engagée dans une âpre lutte pour l’indépendance. L’invasion soviétique, l’occupation qui s’en est suivi et l’établissement ultérieur de la République socialiste soviétique d’Ukraine en 1919 ont entraîné des remous et un tumulte social et économique dans la région. Des milliers d’Ukrainiens ont fui vers le Canada, cherchant refuge contre l’oppression religieuse et politique et fuyant les ravages de la guerre civile.

1940 – 1949

Les Ukrainiens et la deuxième guerre mondiale

Femmes de pionniers ukrainiens, à Val-d’Or, au Québec, vers les années 1940 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/PA-027486).

1945–1952 : Après la Seconde Guerre mondiale, des millions d’Ukrainiens déplacés ont cherché refuge en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Entre 1945 et 1952, de 35 000 à 40 000 Ukrainiens se sont établis au Canada, en grande partie à la suite des pressions exercées par les Canado-Ukrainiens qui s’y étaient rendus plus tôt en tant que réfugiés au début du XXe siècle. À la différence des précédentes vagues d’immigration ukrainienne, ceux qui sont venus au Canada peu après la Seconde Guerre mondiale ont eu tendance à graviter autour des centres urbains du Québec et de l’Ontario plutôt que des Prairies. L’immigration ukrainienne vers le Canada a atteint un sommet en 1949, et en 1951 on dénombrait près de 400 000 Ukrainiens au Canada, lesquels ont contribué de façon importante à façonner la culture de la nation.

1950 – 1959

Convention relative au statut des réfugiés

Délégués à la Convention relative au statut des réfugiés de 1951 (avec la permission des Archives des Nations Unies).

1951 : Les Nations Unies adoptent la Convention relative au statut des réfugiés. Il s’agit d’un accord international définissant qui est réfugié et énonçant les protocoles qui régissent la relation entre les réfugiés et leur nation d’accueil. Elle est entrée en vigueur en 1954 afin de prendre des mesures concernant les réfugiés et personnes déplacées par suite de la Deuxième Guerre mondiale, et elle a été élargie en 1967 afin d’inclure les réfugiés d’autres parties du monde confrontés à un éventail plus large de troubles sociaux, économiques, politiques et religieux. Le Canada a signé les deux traités. Finalement, les Nations Unies ont déterminé qu’un réfugié était une personne « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ».

1960 – 1969

La première Déclaration des droits du Canada

Le premier ministre John Diefenbaker présentant la Déclaration canadienne des droits, à Ottawa, en Ontario, le 5 septembre 1958 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/PA-112659).

1960 : Le premier ministre John Diefenbaker, dont le grand-père était un réfugié allemand des guerres napoléoniennes, fait adopter la première Déclaration des droits du Canada. Promulguée pendant une période de vaste réforme sociale et dans un esprit d’indépendance nationale, la Déclaration des droits était une charte fédérale qui reconnaissait et protégeait les droits humains et les libertés fondamentales des Canadiens. Elle a formellement inscrit dans la législation le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle et reconnu pour les Canadiens la liberté de parole, de réunion et d’association. Elle exprime également le respect du Canada pour la dignité et la valeur de la personne humaine et son respect des valeurs morales et spirituelles quels que soient la race, la couleur, la religion, le sexe ou l’identité nationale. La Déclaration des droits de 1960 a jeté les bases qui ont permis de créer en 1982 la Charte des droits et libertés.

1970

Les réfugiés chiliens des années 1970

La famille Enriquez et d’autres Chiliens, qui s’étaient réfugiés quelques mois plus tôt à l’ambassade du Canada, ont été transportés par voie aérienne à Toronto à partir de Santiago, au début de 1974, par les Forces canadiennes (avec la permission de la Multicultural History Society of Ontario).

Les années 1970 : Entre 1970 et 1973, le Chili tente d’instaurer par voie démocratique un régime socialiste sous le leadership de Salvador Allende. Craignant la propagation du socialisme et du communisme au Chili et dans d’autres pays d’Amérique du Sud, les militaires chiliens renversent le gouvernement Allende en 1973. À la suite d’un coup d’État militaire sous le leadership du général Augusto Pinochet, ils abolissent les réformes socialistes et instaurent une dictature capitaliste. Pendant plus d’une décennie, le Chili connaît une période de répression politique brutale, de turbulences économiques et de restrictions sociales. Entre 1973 et 1978, près de 13 000 Chiliens ont fui vers le Canada afin d’échapper aux persécutions et au pouvoir autoritaire du général Pinochet. En 1978, l’immigration chilienne au Canada représentait près de 2,5 pour cent de l’ensemble de l’immigration au Canada.

1971 – 1975

La guerre de libération du Bangladesh

Neer Hasim, ses quatre filles, sa femme et sa mère, réfugiés du Myanmar, en route vers le Canada (photographie de K. McKinsey, avec la permission du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).

1971 : Entre 1955 et 1971, une situation conflictuelle perdure entre musulmans du Pakistan Occidental et ceux du Pakistan Oriental, lesquels ne parviennent pas à s’entendre sur le système de représentation politique et sur le régime économique. Après une série d’élections contestées, la guerre de libération du Bangladesh éclate entre les deux États en 1971. Les troupes du Pakistan occidental tentent de supprimer le Pakistan oriental en prenant le contrôle des villes. Confrontée à la résistance de la population, l’armée procède à une série de massacres et d’atrocités au plan des droits humains. Alors que le Pakistan oriental obtient son indépendance en 1971, devenant le nouvel État du Bangladesh, plusieurs milliers craignent les persécutions et l’instabilité économique après la guerre. D’abord, seules quelques centaines de Bengalis fuient vers le Canada, mais entre 1971 et 1986, plusieurs centaines de plus rejoignent les membres de leur famille au Canada.

1976 – 1979

La Loi sur l’immigration

Bénévoles et participants à une activité organisée par l’Immigrant Settlement & Integration Services en - (avec la permission de l’Immigrant Settlement & Integration Services).

1976 : Pendant les années 1970, en réponse à la nécessité croissante de trouver des terres d’accueil pour les populations migrantes et dans le contexte d’une politique restrictive qui n’avait pas été modifiée depuis 1962, la politique canadienne en matière d’immigration ainsi que la politique démographique ont été officiellement revues. La Loi sur l’immigration de 1976 (proclamée en 1978) a établi pour la première fois les objectifs fondamentaux de la politique d’immigration du Canada, posant la pierre angulaire d’une politique d’immigration moderne. Parmi les buts énoncés, mentionnons la promotion des buts démographiques, économiques, sociaux et culturels du Canada; la réunification des familles; l’absence de discrimination; le respect des obligations internationales du Canada relativement aux réfugiés; et la collaboration entre tous les échelons du gouvernement, de même qu’avec le secteur bénévole, afin de promouvoir l’adaptation des nouveaux arrivants à la société canadienne. Parmi les innovations que comportait cette loi, mentionnons une disposition obligeant le gouvernement à établir des cibles pour l’immigration et à consulter les provinces sur la planification et la gestion de l’immigration canadienne.

1979 – 1980

Réfugiés d'Indochine

Réfugiés de la mer vietnamiens, en Malaisie, faisant partie d'un exode de réfugiés indochinois ayant débuté après la chute de Saigon. (© HCR/K.Gaugler)

1979−1980 : En 1975, la chute de Saigon, au Vietnam, marque la fin d'un très long conflit impliquant le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Des milliers d'Indochinois ont été obligés de fuir en raison de la violence et de la destruction massive des villages et des infrastructures civiles. Dans les 20 années qui ont suivi le conflit, plus de 2,5 millions d'Indochinois, souvent appelés « réfugiés de la mer », ont été réinstallés à différents endroits, principalement en Amérique du Nord et en Europe.

De 1979 à 1980, le Canada a réinstallé plus de 60 000 réfugiés du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Environ la moitié de ces personnes ont été accueillies par parrainage privé.

En 1986, le Bureau du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a posé un geste sans précédent. Il a remis sa prestigieuse médaille Nansen au peuple canadien pour souligner la compassion démontrée par les gens du pays en réponse à la crise des réfugiés indochinois.

1990 – 1999

Les réfugiés au Canada à la fin du 20e siècle

Une jeune fille qui vivait au camp de réfugiés de Dadaab à Nairobi, au Kenya, a été réinstallée au Canada avec sa famille dans l’espoir d’un avenir meilleur (avec la permission de Citoyenneté et Immigration Canada).

Les années 1990 : Dans les années 1990, des demandeurs d’asile étaient venus au Canada de partout dans le monde, en particulier de l’Amérique latine, de l’Europe de l’Est et de l’Afrique. Un demandeur d’asile est une personne qui réclame le statut de réfugié, mais dont la demande n’a pas été évaluée de manière définitive. Toute personne qui arrive au Canada peut demander le statut de réfugié à toute frontière, tout aéroport ou bureau d’immigration à l’intérieur du pays, même les personnes qui seraient refusées par d’autres pays, et leur demande sera examinée. La législation régissant ces demandes joue un rôle crucial en empêchant l’introduction de clandestins et l’abus à l’endroit du système d’octroi de l’asile, qui peuvent avoir des incidences négatives sur les personnes qui ont véritablement besoin de protection internationale.

1999 – 2001

Réfugiés du Kosovo

Réfugiés du Kosovo au point de passage de la frontière de Blace à la frontalière macédonienne en 1999 (© HCR/R.LeMoyne)

1999−2001 : Pendant la guerre civile opposant les Serbes aux Albanais de souche, au Kosovo, des milliers de Kosovars albanais de souche ont fui vers les pays voisins. En réponse à un appel urgent du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et à la demande expresse des États-Unis, le Canada a accepté de réinstaller une partie des réfugiés kosovars déplacés en Macédoine.

Le Canada a fait en sorte que le regroupement familial soit une option offerte aux Kosovars. En outre, sous le nom de code « opération Parasol », plus de 7 000 réfugiés kosovars ont été transportés par avion vers des bases militaires dans l'est du Canada en mai 1999. De ce nombre, 5 051 faisaient partie de l'évacuation d'urgence de Macédoine et 2 239 réfugiés kosovars d'Albanie avaient été désignés par des demandes de réunification familiale.

Après avoir passé en moyenne deux mois dans des bases militaires, les réfugiés ont été déplacés vers différentes villes du Canada. Selon le livre Memories of Kosovo, publié par le ministère à la suite de ce déplacement, jusqu'à 70 % des Kosovars ont opté pour une réinstallation permanente au Canada.

2000 – 2011

Les réfugiés karens de la Thaïlande

Un groupe de réfugiés du Myanmar dans la ville de Mae Sot, à la frontière de la Thaïlande, le 8 novembre 2010 (photographie de Chaiwat Subprasom, avec la permission de l’agence Reuters).

2006 : À l’automne 2006, le Canada accepte un premier groupe de réfugiés karens de la Thaïlande composé de 810 personnes. La plus grande partie de la population karen vit au Myanmar, Birmanie, mais elle comprend également la plus importante des tribus des montagnes (Hill Tribes) du nord et de l’ouest de la Thaïlande, près de la frontière avec le Myanmar. Les luttes politiques et les persécutions sont une constante de l’histoire des Karens. Tout au long des années 1990 et 2000, les Karens ont fui leur patrie birmane par vagues. Bon nombre sont allés en Thaïlande où ils ont abouti dans des camps qu’ils ont été contraints de quitter sous la pression du gouvernement thaïlandais. Bon nombre ont été chassés de force. Le Canada a continué d’accueillir des réfugiés karens de la Thaïlande et a finalement permis la réinstallation de 3 900 d’entre eux.

2007 – 2015

Réfugiés du Bhoutan

Réfugiés bhoutanais au camp de Sanischare en 2007 (© HCR/J.Rae)

2007−2015 : Les réfugiés bhoutanais d'origine népalaise vivent dans sept camps de l'est du Népal depuis le début des années 1990. Le Canada comptait parmi les membres d'un groupe de huit pays (Australie, Danemark, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, États-Unis et Royaume-Uni) qui ont réinstallé certains des réfugiés pour mettre fin à cette situation qui dure depuis longtemps.

Dans le cadre d'un engagement pluriannuel, le Canada a promis de réinstaller 6 500 Bhoutanais d'ici la fin de 2015. Aujourd'hui, plus de 6 600 réfugiés bhoutanais sont arrivés au Canada.

2009 – 2015

Réfugiés d'Iraq

Personnes déplacées à l'intérieur du pays venant de Mossoul, dans un camp de transit de la région du Kurdistan iraquien. (© HCR/Shawn Baldwin)

2009−2015 : Une coalition menée par les États-Unis a envahi l'Iraq et renversé le gouvernement de Saddam Hussein. On estime qu'environ 600 000 Iraquiens ont été tués dans les trois à quatre premières années du conflit. Plus de 2 millions d'Iraquiens ont été obligés de fuir vers les pays voisins, principalement la Jordanie et la Syrie.

Dans le cadre d'un engagement pluriannuel, le Canada a promis de réinstaller 23 000 réfugiés iraquiens. À la fin de 2015, il en avait réinstallé plus de 25 475.

2015 – 2016

Réfugiés de la Syrie

Réfugiés syriens fuyant leur pays en direction du nord de l'Iraq. (© HCR/Shawn Baldwin)

2015−2016 : Un conflit violent sévissant en Syrie a forcé des millions de Syriens à fuir et à chercher asile dans les pays voisins, principalement au Liban, en Jordanie et en Turquie. Plus de 4 millions de Syriens sont maintenant inscrits comme réfugiés auprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Il est largement reconnu que le conflit en Syrie a causé l'une des plus importantes crises humanitaires de notre génération.

De novembre 2015 à février 2016, dans le cadre de l'initiative #Bienvenueauxréfugiés, le Canada a réinstallé 26 166 réfugiés syriens dans différentes collectivités du pays. Grâce aux efforts des Canadiens, des répondants du secteur privé, des fournisseurs de services, des entreprises canadiennes et de tous les ordres de gouvernement, on devrait accueillir d'autres réfugiés syriens au Canada en 2016 et au cours des années suivantes. Pour obtenir les renseignements les plus à jour, consultez les Données sur les réfugiés syriens.

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