L’intégration des enfants dans les communautés francophones

L’intégration des enfants dans les communautés francophones

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Transcription : « L’intégration des enfants dans les communautés francophones »

Durée de la vidéo : 2:33 minutes

DIDIER RABESOA (Colombie-Britannique, originaire de Madagascar, représentant, service client) : L’intégration pour mes filles à l’école s’est passée facilement, parce que l’enseignement est en français. C’est vraiment axé sur le développement personnel, sur la confiance… la confiance en soi. Donc… Donc c’est facile en fait ici l’intégration des enfants à l’école. Elles alternent des moments francophones, donc l’enseignement est en français à 100 pour 100. Elles ont quelques heures de cours en anglais dans le cadre de leur… de leur enseignement à l’école, et puis sinon les activités extrascolaires sont en anglais.

VIRGINIE DE VISSCHER (Manitoba, originaire de Belgique, directrice, commerce) : Alors pour eux, c’est le paradis sur terre. Ils adorent ça, ils arrêtent pas de faire des activités. Les enfants sont rois ici, beaucoup plus qu’en Europe. Toute la vie des adultes tourne autour des enfants. Je sais pas comment ça se fait, mais c’est… c’est comme ça donc… On passe notre temps à les conduire à une activité à une autre. Et ils font ce qu’ils veulent. Ils sont… Eux, pour eux, ils sont vraiment contents d’être là.

CYRIAQUE KITI (Nouveau-Brunswick, originaire du Bénin, conseiller en services bancaires) : Les enfants ont encore la capacité d’adaptation mieux que nous par exemple. Donc les enfants en ont eu aucun problème. C’est surtout celle qui a douze ans maintenant, elle est très très très active à apprendre l’anglais, mais vraiment en même temps aussi. Et curieusement, ce qui est intéressant, c’est que c’est elle qui corrige ses amis à l’école en français. C’est à cause de son niveau de français avant d’arriver. Donc elle se sent encore plus acceptée, parce qu’elle apporte de la valeur ajoutée en fait à la communauté.

NADINE KABWE-KITI (Nouveau-Brunswick, originaire du Congo, pédiatre) : On sait toujours que le fait d’arriver dans un nouveau milieu amène toujours un certain stress. Alors c’est pour ça que c’était important de savoir pour eux aussi de quelle façon ils allaient s’intégrer au milieu scolaire. Et la première chose je me rappelle que Lorraine, ma fille, m’a dit c’est que : « Ah! maman, quand je suis ici, tout le monde veut savoir qui je suis, tout le monde veut savoir d’où je viens, tout le monde… » Elle était très très très contente, vraiment, de pouvoir arriver. Ah oui.

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