3. Profil des résidents permanents du Québec

3.1. Profil démographique

Des données provenant du SSOBL de CIC ont été utilisées pour établir un profil des résidents permanents du Québec. Aux fins d’établissement de ce profil, tous les résidents permanents qui ont déclaré le Québec comme province de destination prévue ont été inclus, qu’ils aient été sélectionnés par la province ou nonNote de bas de page 10. Cela comprend des données sur le nombre total d’arrivées de résidents permanents, ainsi que sur leurs caractéristiques descriptives. La période ainsi couverte va de la signature de l’Accord en 1991, jusqu’à 2010. Aux fins de comparaison, l’analyse fournit également des renseignements sur les résidents permanents qui se sont établis dans le reste du Canada. Le Tableau 3.1 donne un aperçu du profil des résidents permanents ayant déclaré le Québec comme destination, comparativement à ceux ayant une autre destination au Canada, à trois points dans le temps : 1991 (la première année de l’Accord), 2001 et 2010.

Tableau 3,1 : Profil des résidents permanents du Québec comparativement à ceux du reste du Canada
Caractéristiques 1991 (%) 2001 (%) 2010 (%)
Québec Reste du Canada Québec Reste du Canada Québec Reste du Canada
Catégorie d’immigration Catégorie du regroupement familial 25,2 41,4 22,6 27,4 17,8 22,3
Immigrants économiques 43,7 35,3 58,3 62,8 70,2 65,7
Réfugiés 30,2 21,2 19,0 9,8 8,7 8,8
Autres immigrants 0,9 2,1 0,1 0,1 3,2 3,1
Catégorie non déclarée 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Niveau de compétences professionnelles (de ceux ayant l’intention de travailler) Niveau 0 — gestion 4,2 3,9 7,9 2,9 5,5 11,1
Niveau A — professionnels 10,6 9,2 24,7 37,7 26,0 20,2
Niveau B — emplois techniques et spécialisés 14,1 17,8 20,5 12,6 14,7 12,1
Niveau C — emplois intermédiaires et travail de bureau 6,9 15,1 9,2 4,5 8,4 7,1
Niveau D — emplois élémentaires et ouvriers 3,8 5,6 1,2 0,8 0,3 1,5
Nouveaux travailleurs — 15 ans ou plus 57,4 47,0 35,4 40,3 45,0 47,9
Codes industriels — 15 ans ou plus 3,0 1,5 1,1 1,3 0,0 0,1
Niveau d’éducation 0 à 9 ans de scolarité 40,7 40,3 33,1 34,2 31,9 32,9
10 à 12 ans de scolarité 21,4 22,0 13,1 13,1 7,4 12,7
13 ans de scolarité et + 10,1 8,6 8,9 6,4 4,9 5,0
Certificat de qualification 8,3 9,5 5,8 3,3 7,0 3,9
Diplôme non universitaire 5,2 6,0 10,9 6,6 10,3 9,2
Baccalauréat 11,0 10,7 19,8 27,5 24,1 24,5
Maîtrise 2,5 2,3 6,2 7,6 12,2 10,0
Doctorat 1,0 0,7 2,3 1,3 2,2 1,7
Connaissance des langues Français 21,0 1,0 25,4 0,8 26,6 1,1
Français et anglais 16,6 1,7 21,6 2,3 38,6 3,6
Anglais 23,3 52,1 16,0 51,1 14,5 67,3
Ni l’un ni l’autre 39,1 44,9 37,0 45,7 20,4 28,0
Non déclaré 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0

Source : Système de soutien des opérations des bureaux locaux (SSOBL)

3.1.1. Arrivées de résidents permanents

Entre 1991 et 2010, la proportion de résidents permanents ayant déclaré le Québec comme destination a diminué de 22 % à 19 %. Ce changement est dû à une augmentation du nombre total de résidents permanents destinés au reste du Canada (de 180 976 en 1991 à 226 703 en 2010), plutôt qu’à une diminution du nombre total de résidents permanents à destination du Québec, qui est passé de 51 833 en 1991 à 53 982 en 2010.

Au cours de la période de vingt ans depuis l’entrée en vigueur de l’Accord, le nombre total de résidents permanents à destination du Québec et du reste du Canada a fluctué. Au Québec, le nombre d’arrivées a augmenté de 9 % par année au cours des deux dernières années, mais il était significativement plus faible de 1994 à 1999, alors que moins de 30 000 arrivées ont été enregistrées chaque année (voir la figure 3.1).

Figure 3.1 : Arrivées de résidents permanents de 1991 à 2010, Québec et reste du Canada.

Figure 3.1 :	Arrivées de résidents permanents de 1991 à 2010, Québec et reste du Canada

3.1.2. Catégories d’immigration

La proportion d’immigrants économiquesNote de bas de page 11 au Québec a augmenté de 44 % en 1991 à 70 % en 2010, tandis que la proportion de la catégorie du regroupement familial a diminué de 25 % à 18 % et que celle des réfugiés a diminué de 30 % à 9 %. Des changements similaires se sont produits dans le reste du Canada, où la proportion d’immigrants économiques est passée de 35 % en 1991 à 66 % en 2010 tandis que celle de la catégorie du regroupement familial a diminué de 41 % à 22 % et que celle des réfugiés est passée de 21 % à 9 %. Au cours des dernières années, une proportion plus élevée d’immigrants économiques et une plus faible proportion d’immigrants de la catégorie du regroupement familial ont déclaré le Québec comme destination, comparativement à ce qui s’est produit parmi ceux ayant déclaré une destination ailleurs au Canada (voir les figures 3.2 et 3.3).

Figure 3.2 : Résidents permanents selon la catégorie d’immigration, Québec, de 1991 à 2010

Résidents permanents selon la catégorie d'immigration, Québec, de 1991 à 2010

Version texte : Résidents permanents selon la catégorie d’immigration, Québec, de 1991 à 2010

Figure 3.3 : Résidents permanents selon la catégorie d’immigration, reste du Canada, de 1991 à 2010

Résidents permanents selon la catégorie d'immigration, reste du Canada, de 1991 à 2010

3.1.3. Dernier pays de résidence permanente

Le pays d’origine des résidents permanents diffère selon qu’ils aient déclaré comme destination le Québec ou le reste du Canada. Il n’est guère surprenant que les pays francophones figurent en bonne place parmi les lieux d’origine des personnes ayant déclaré le Québec comme destination. En 1991, les cinq premiers pays de dernière résidence permanente des personnes qui sont arrivées au Canada et qui avaient l’intention de s’établir au Québec étaient le Liban, la France, Haïti, Hong Kong et la Chine. En 2001, la situation avait changé : le Maroc et l’Algérie s’étaient ajoutés à la liste, alors que le Liban et Hong Kong ne figuraient plus parmi les cinq premiers. En 2010, les cinq mêmes pays qu’en 2001 ont été répertoriés, mais leur classement avait changé (voir le Tableau 3.2).

Dans le reste du Canada, les Philippines, l’Inde et la Chine figuraient parmi les cinq premiers pays de dernière résidence permanente en 1991, 2001 et 2010.

Tableau 3.2 : Les cinq principaux pays de dernière résidence permanente et le pourcentage du total des arrivées, au Québec et au Canada, en 1991, 2001, et 2010
1991 2001 2010
Québec Reste du Canada Québec Reste du Canada Québec Reste du Canada
Liban
(13,8 %)
Hong Kong
(11,2 %)
France
(10,2 %)
Chine
(17,2 %)
France
(11,3 %)
Philippines
(15,5 %)
France
(5,3 %)
Inde
(6,7 %)
Chine
(10,0 %)
Inde
(12,6 %)
Maroc
(10,0 %)
Inde
(13,0 %)
Haïti
(4,8 %)
Chine
(6,6 %)
Maroc
(8,9 %)
Pakistan
(6,7 %)
Algérie
(7,2 %)
Chine
(11,9 %)
Hong Kong
(4,5 %)
Philippines
(6,3 %)
Algérie
(7,1 %)
Philippines
(5,9 %)
Haïti
(6,5 %)
Royaume-Uni
(4,0 %)
Chine
(4,2 %)
Royaume-Uni
(4,0 %)
Haïti
(5,1 %)
République de Corée
(4,2 %)
Chine
(5,8 %)
États-Unis
(3,6 %)

Source : SSOBL

3.1.4. Langue maternelle

En ce qui a trait à la langue maternelle, le pourcentage de résidents permanents à destination du Québec déclarant le français comme langue maternelle est passé de 6,8 % en 1991 à 12,3 % en 2001 et 15,4 % en 2010. L’arabe occupe une place importante, puisque 23,8 % de ces personnes l’ont déclaré comme langue maternelle en 1991, puis 22,5 % en 2001 et 26 % en 2010.

En 1991, 15 % des résidents permanents destinés au reste du Canada ont indiqué l’anglais comme langue maternelle, comparativement à 10 % en 2001 et à 10,8 % en 2010. La langue maternelle la plus fréquente était le cantonais (15,3 %) en 1991, le mandarin (15,3 %) en 2001 et le tagalog (14,7 %) en 2010.

3.1.5. Niveau de compétences professionnelles et niveau d’éducation

Le pourcentage de résidents permanents qui, au moment de l’arrivée, avait indiqué qu’ils avaient l’intention de travailler est resté le même tout au long des années examinées (60 % pour ceux ayant déclaré le Québec comme destination et 52 % pour ceux à destination du reste du Canada). Quand il s’agit du niveau de compétence des immigrants, les changements intervenus correspondent aux modifications apportées aux critères de sélection au cours des 20 dernières années. Parmi ceux qui envisagent de travailler, la proportion d’immigrants de la catégorie des « travailleurs hautement qualifiés »Note de bas de page 12 a augmenté de 28,9 % à 46,2 % au Québec et de 30,9 % à 43,4 % dans le reste du Canada. Les mêmes changements sont constatés du côté des niveaux d’éducation, comme on pouvait s’y attendre : au Québec, la proportion d’immigrants ayant un diplôme de baccalauréat est passée de 11 % en 1991 à 24 % en 2010 et la proportion d’immigrants ayant un diplôme de maîtrise est passée de 3 % à 12 %. Des ratios similaires ont été constatés dans le reste du Canada.

3.1.6. Connaissance des langues

Au cours des vingt dernières années, la connaissanceNote de bas de page 13 des langues officielles à l’arrivée a augmenté, tant chez les résidents permanents à destination du Québec que chez ceux à destination du reste du Canada. Au Québec, le ratio de résidents permanents n’ayant aucune connaissance des deux langues officielles à l’arrivée est passé de 39 % en 1991 à 20 % en 2010. De même, dans le reste du Canada, ce chiffre est passé de 45 % à 28 %. Le plus grand changement au Québec provenait d’une augmentation de la proportion d’immigrants ayant une connaissance des deux langues officielles à l’arrivée (de 17 % à 39 %), tandis que dans le reste du Canada, il provenait d’une augmentation de la connaissance de l’anglais (de 52 % à 67 %).

Globalement, la comparaison entre les résidents permanents devant s’établir au Québec et ceux se destinant au reste du Canada en 2010 révèle que ceux ayant déclaré le Québec comme destination sont plus susceptibles d’être des immigrants économiques. Ils sont également plus susceptibles d’être des professionnels (niveau de compétence A) et sont plus susceptibles d’être en mesure de parler au moins une des langues officielles du Canada à l’arrivée.

3.2. Résultats économiques des immigrants au Québec

La principale source d’information pour cette section est la Banque de données longitudinales sur les immigrants (BDIM), qui établit des liens entre les dossiers d’immigration et les dossiers d’impôt. Cela permet une analyse des résultats économiques des immigrants et de la mesure dans laquelle les facteurs sociodémographiques influent sur les résultats.

Bien que la BDIM permette l’analyse du comportement respectif des différentes catégories d’immigrants dans le marché du travail au cours d’une période suffisamment longue pour évaluer l’influence des caractéristiques de ces immigrants (l’éducation, la connaissance du français ou de l’anglais, etc.), elle ne contient pas de données sur leur utilisation des services d’établissement. Par conséquent, les résultats économiques des immigrants ne peuvent pas être attribués à la réception de services de soutien financés par la subvention accordée au Québec.

Dans cette section, les définitions ci-dessous sont utilisées.

  • « Immigrants du Québec » désigne les immigrants qui ont déclaré le Québec comme destination et qui ont produit une déclaration de revenus.
  • « Tous les Canadiens » désigne l’ensemble de la population, y compris les immigrants déclarants qui résident au Canada (y compris au Québec).
  • « Tous les résidents du Québec » désigne l’ensemble de la population de la province, y compris les immigrants déclarants qui résident au Québec.
  • « Revenus d’emploi » désigne les gains d’emploi moyens de ceux qui ont produit une déclaration de revenus.

3.2.1. Revenus d’emploi

À l’examen des revenus d’emploi, il est important de noter qu’il existe un écart entre les gains d’emploi moyens des immigrants et ceux de la population canadienne et que cette situation est présente dans toutes les provinces. En outre, les conditions économiques varient d’un endroit à l’autre au pays, ce qui entraîne des variations au chapitre des revenus d’emploi d’une province à l’autre. Par exemple, les données fiscales de l’Agence du revenu du Canada montrent qu’en 1991, au Québec, les revenus d’emploi moyens étaient de 10,4 % inférieurs à la moyenne pour l’ensemble du pays, tandis qu’en 2008, cet écart atteignait 14,4 %.

Afin d’obtenir une représentation équitable des revenus des immigrants, des comparaisons ont été établies à l’aide d’un ratio de revenus relatifs qui permet de comparer les revenus des immigrants à ceux de la population canadienne. L’utilisation d’un ratio de revenus relatifs permet de tenir compte des différences de conditions économiques entre les provinces.

L’analyse des données de la BDIM a révélé que les immigrants au Québec ont des revenus d’emploi moyens inférieurs à : 1) la moyenne de tous les déclarants au Québec, 2) la moyenne de tous les déclarants canadiens et 3) tous les immigrants déclarants au Canada.

En utilisant l’année d’imposition 1991 comme point de départ, les données de la BDIM révèlent qu’un an après leur arrivée (1 année depuis l’arrivée [ADA]), les immigrants avaient des revenus de 44,2 % inférieurs à la moyenne canadienne. En comparaison, au Québec, les revenus des immigrants étaient de 48,1 % inférieurs à la moyenne provinciale. Après trois ans, les pourcentages étaient de 25,6 % et 34,1 % respectivement. De 1991 à 2008, les trois tendances ci-dessous ont émergé.

  • De 1991 à 1996, les immigrants au Québec ont enregistré des revenus d’emploi relatifs inférieurs à ceux de l’ensemble des immigrants au Canada, un an et trois ans après leur arrivée.
  • De 1997 à 2005, les revenus d’emploi relatifs des immigrants au Québec étaient généralement semblables à ceux de l’ensemble des immigrants au Canada, un an et trois ans après leur arrivée.
  • De 2006 à 2008, les immigrants au Québec ont enregistré des revenus d’emploi relatifs supérieurs à ceux de l’ensemble des immigrants au Canada, trois ans après leur arrivée (mais ces revenus étaient toujours « semblables » après un an). (Voir Figure 3.4.)

Pour l’année d’imposition 2008, les données de la BDIM révèlent qu’un an après leur arrivée, les immigrants au Canada avaient des revenus de 41,9 % inférieurs à ceux de la moyenne canadienne. En comparaison, au Québec, les revenus des immigrants étaient de 43,5 % inférieurs à la moyenne provinciale. Après trois ans, ces pourcentages s’établissaient à 34,0 % et 30,6 % respectivement.

Figure 3.4 : Revenus relatifs des immigrants par rapport à la population, selon le nombre d’années depuis l’arrivée, au Canada et au Québec, 2001 à 2008

Figure 3.4 :	Revenus relatifs des immigrants par rapport à la population, selon le nombre d'années depuis l'arrivée, au Canada et au Québec, 2001 à 2008

Source: CIC, BDIM – mise à jour 2008
Remarque : revenus relatifs au Québec = revenus moyens des immigrants au Québec / revenus moyens des déclarants au Québec; revenus relatifs au Canada = revenus moyens des immigrants au Canada / revenus moyens des déclarants au Canada

Version texte : Revenus relatifs des immigrants par rapport à la population, selon le nombre d’années depuis l’arrivée, au Canada et au Québec, 2001 à 2008

3.2.2 Facteurs sociodémographiques qui influent sur les résultats économiques

Les revenus d’emploi des immigrants trois ans après leur arrivée ont été analysés afin d’évaluer l’influence de certains facteurs sociodémographiques choisis sur les résultats économiques des immigrants.

  • Catégorie d’immigration – Lorsque l’on se penche sur les revenus moyens selon les catégories d’immigration, les travailleurs qualifiés affichent les revenus les plus élevés trois ans après leur arrivée. En 2008, les travailleurs qualifiés (demandeurs principaux) au Québec ont obtenu des revenus de 34,3 % supérieurs à la moyenne pour l’ensemble des immigrants dans la province (32 776 $ comparativement à 24 404 $), trois ans après leur arrivée. Une tendance similaire s’observe chez les immigrants au Canada en 2008, puisque les demandeurs principaux appartenant à la catégorie des travailleurs qualifiés gagnent en moyenne 46 % de plus que la moyenne de l’ensemble des immigrants.
  • Niveau de compétences professionnelles – Les immigrants au Québec qui ont l’intention de travailler dans des professions exigeant des aptitudes à la gestion (Classification nationale des professions [CNP] de niveau 0) ou des compétences professionnelles (niveau A) ont obtenu en 2008 des revenus d’emploi de 58,8 % et de 65,1 % plus élevés que ceux de l’ensemble des immigrants, trois ans après leur arrivée. Une tendance similaire s’observe à l’échelle de l’ensemble du pays.
  • Langue – Les revenus d’emploi des immigrants au Québec varient considérablement en fonction de leur connaissance des langues officielles. Pour l’année d’imposition 2008, les immigrants au Québec ayant une connaissance à la fois de l’anglais et du français ont eu un net avantage, puisqu’ils ont gagné 23,6 % de plus que la moyenne pour l’ensemble des immigrants, trois ans après leur arrivée. Les immigrants n’ayant qu’une connaissance de l’anglais ont gagné 3,6 % de moins que la moyenne et ceux qui connaissaient uniquement le français ont obtenu des revenus de 20,5 % inférieurs à la moyenne. Les plus défavorisés étaient ceux qui ne connaissaient aucune des langues officielles : ils ont gagné 40,9 % de moins que la moyenne.
  • Dernier pays de résidence permanente – Une analyse des six principaux pays de dernière résidence permanente des immigrants au Québec a révélé que les immigrants en provenance de France ont eu en 2008 des revenus d’emploi 37,2 % plus élevés que les revenus d’emploi de l’ensemble des immigrants. Un constat similaire s’est dégagé, pour le Canada : en 2008, parmi les six pays sélectionnés, les immigrants en provenance de France ont obtenu des revenus d’emploi plus élevés trois ans après leur arrivée.

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