Les immigrants récents des régions métropolitaines : Halifax — un profil comparatif d’après le recensement de 2001
Partie F : Logement
Plus d’immigrants récents logent à l’étroit
À Halifax, le nombre de personnes par pièce, dans la plupart des ménages d’immigrants, est relativement élevé. Pas moins de 18 % des ménages d’immigrants récents vivent à l’étroit (c’est-à-dire qu’il y a plus de personnes que de pièces dans le logement). Ce phénomène est même plus fréquent pour les ménages formés uniquement d’immigrants très récents. Il est au contraire très rare chez les ménages de natifs du Canada et les immigrants antérieurs.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Beaucoup de ménages de grande taille logent à l’étroit
Le risque de loger à l’étroit croît avec la taille du ménage. En effet, plus l’effectif d’un ménage est élevé, plus il risque d’y avoir plus de personnes que de pièces dans le logement. Cette relation est la même chez les natifs du Canada et chez les immigrants, bien que les premiers soient moins à l’étroit que les ménages d’immigrants récents.
Comme il est dit plus haut, l’effectif des ménages d’immigrants admis avant 1986 est semblable à celui des ménages de natifs du Canada. Les deux groupes ont des logements de dimensions similaires.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Le tiers des ménages d’immigrants récents assument des coûts de logement élevés
Le tiers des ménages d’immigrants récents consacrent plus de 30 % de leurs revenus au logement. La moitié d’entre eux y consacrent même plus de 50 % de leurs revenus. Le pourcentage des ménages d’immigrants très récents qui assument un lourd fardeau sur ce chapitre est encore plus élevé : en effet, la moitié consacrent 30 % ou plus de leurs revenus au logement. Par comparaison, seul un ménage sur quatre, chez les personnes nées au Canada, consacrent plus de 30 % de leurs revenus au logement.
On estime que les logements coûtant plus de 30 % du revenu sont un fardeau et que les ménages qui assument un tel fardeau ont généralement un faible revenu. Or, bon nombre des ménages d’immigrants récents ont un faible revenu et essaient de réduire leurs coûts d’hébergement en constituant des ménages de grande taille et en choisissant de petits logements. Mais souvent, cette solution ne suffit pas à ramener les coûts d’hébergement à moins de 30 % du revenu.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire. Les totaux n’égalent pas 100 % puisque tous les ménages n’ont pas répondu à ces questions.
Qualité légèrement supérieure du logement des immigrants très récents
Les logements des ménages d’immigrants admis après 1985 sont de construction plus récente que les maisons des personnes nées au Canada.
L’état des logements des immigrants récents est assez semblable et peut-être légèrement meilleur que celui des natifs du Canada, ce qui donne à penser que même si beaucoup d’entre eux vivent à l’étroit dans des logements dont le coût est un fardeau, ils n’ont pas tendance à se contenter de logements de qualité inférieure à la norme.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Peu d’immigrants très récents possèdent leur logement
Seul le quart des ménages formés uniquement d’immigrants très récents possèdent leur propre logement. La propriété est beaucoup plus répandue chez les autres ménages d’immigrants récents.
Figure F-1 : Ménages d’immigrants (selon la période d’immigration) et ménages de personnes nées au Canada – possédant leur propre logement, selon la composition des ménages, région métropolitaine de recensement d’Halifax, 2001 (pourcentage)
Remarque : Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
La proportion de propriétaires est beaucoup plus élevée chez les immigrants antérieurs que chez les natifs du Canada, ce qui tient probablement à l’âge moyen et au niveau de revenu supérieurs des premiers.
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