Les immigrants récents des régions métropolitaines : Hamilton—un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie D : Participation À la vie Économique
Vie active
Plus l’arrivée est récente, plus le taux d’activité est faible
Les immigrants très récents ont un taux d’activité inférieur à celui des personnes nées au Canada. L’écart est de 20 points de pourcentage pour les femmes, et de 14 points pour les hommes. Le taux d’activité des immigrants qui sont au Canada depuis longtemps ressemble davantage à celui des personnes nées au Canada. Dans les trois groupes d’âge, chez les femmes aussi bien que chez les hommes, on constate que, plus ils sont au Canada depuis longtemps, plus les immigrants ont tendance à s’adapter et à participer à la vie active. Les femmes immigrantes ont plus de rattrapage à faire.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants antérieurs des groupes des 25 à 44 ans et des 45 à 64 ans n’atteignent pas tout à fait le taux d’activité des personnes nées au Canada. Les travailleurs plus âgés qui sont arrivés au Canada de cinq à quinze ans avant le recensement de 2001 affichent des taux d’activité supérieurs à ceux des immigrants antérieurs et des natifs du Canada. Les jeunes ayant immigré avant 1986 sont plus actifs sur le marché du travail que les personnes nées au Canada du même âge.
Le taux d’activité de la plupart des cohortes a augmenté entre 1996 et 2001, mais les immigrants très récents ont affiché, en 2001, un taux inférieur à celui des natifs du Canada en 1996.
Figure D-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 15 à 64 ans – taux d’activité de la population active, selon l’âge et le sexe, région métropolitaine de recensement de Hamilton, 2001
Remarque: Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Processus d’adaptation analogue pour la plupart des niveaux de scolarité
En règle générale, lorsqu’on répartit les personnes selon leur niveau de scolarité, la proportion des actifs est directement proportionnelle à leur niveau de scolarité. Cette observation s’applique aux natifs du Canada ainsi qu’aux trois cohortes d’immigrants. Une exception majeure, cependant, les hommes qui ont immigré après 1985 et qui, au moment du recensement de 2001, n’avaient fréquenté que l’école primaire affichaient un taux d’activité plus élevé que les personnes ayant entrepris des études secondaires sans les terminer.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la poulation active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants peu scolarisés, même les immigrants très récents, affichent, à scolarité égale, un taux d’activité aussi ou plus élevé que les personnes nées au Canada. Cependant, on remarque qu’à tous les autres niveaux de scolarité, les immigrants très récents affichent un taux d’activité relativement faible, mais qu’ils rejoignent les personnes nées au Canada avec le temps.
Figure D-2 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 15 à 64 ans – taux d’activité de la population active, selon le niveau de scolarité et le sexe, région métropolitaine de recensement de Hamilton, 2001
Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La connaissance de l’anglais : un facteur important
La plupart des immigrants déclarent connaître l’anglais ou le français lorsqu’ils immigrent au Canada. D’après le recensement de 2001, la grande majorité des hommes et des femmes qui ont été admis dans les années 1990 et qui se sont établis à Hamilton parlent anglais. Ceux qui ne parlent pas cette langue ne sont pas aussi actifs, tant s’en faut, sur le marché du travail. L’écart relatif aux taux de participation, entre les personnes qui parlent anglais et celles qui ne parlent pas cette langue, est plus important dans le cas des femmes que dans celui des hommes.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le chômage : un phénomène fréquent pendant les premières années
Les immigrants dont l’arrivée au Canada remonte à quelques années sont plus souvent au chômage que ceux qui se trouvent au pays depuis plus longtemps. Par exemple, à Hamilton, le taux de chômage des hommes qui viennent tout juste d’immigrer oscille entre 12 % et 19 %, suivant leur groupe d’âge, tandis que celui des femmes qui viennent tout juste d’immigrer oscille entre 13 % et 20 %, selon leur groupe d’âge. Les personnes ayant immigré avant 1996, à l’exception des jeunes, présentent un taux de chômage beaucoup plus faible, mais il demeure plus élevé que celui des natifs du Canada.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux de chômage était moins élevé en 1996 qu’il ne l’était en 2001, et ce, pour presque tous les groupes d’âge mentionnés au tableau D-8.
Plus ils sont au pays depuis longtemps, moins les immigrants sont frappés par le chômage, quel que soit leur niveau de scolarité. Par exemple, les hommes qui ont immigré après 1995 et qui détiennent un diplôme d’études universitaires accusent un taux de chômage de 19 %. Ce taux tombe à 10 % dans le cas des immigrants qui ont été admis entre 1986 et 1995.
Les immigrantes très récentes sont plus touchées par le chômage que les immigrants très récents, et ce, peu importe leur niveau de scolarité, mais l’écart entre les sexes est moindre dans le cas des personnes admises entre 1986 et 1995. De plus, l’écart entre les immigrants récents et les natifs du Canada est plus grand chez les femmes que chez les hommes, tout particulièrement dans le cas des personnes plus scolarisées.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants récents qui ne parlent pas l’anglais sont plus susceptibles d’être touchés par le chômage que ceux qui parlent cette langue. La différence de taux de chômage entre ceux qui parlent l’anglais et ceux qui ne le parlent pas, à l’exclusion des immigrants très récents, varie entre deux et six points de pourcentage, selon le sexe et la période d’immigration. Toutefois, parmi les immigrants très récents, le chômage est moins élevé dans le cas des personnes qui n’ont aucune connaissance de l’anglais.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La proportion des hommes et des femmes qui occupent un emploi augmente en fonction de la durée du séjour
Moins de la moitié des immigrantes très récentes âgées de 15 à 64 ans ont un emploi, comparativement à sept natives du Canada sur dix. Quant aux hommes, la différence est un peu moindre : six immigrants très récents sur dix ont un emploi, comparativement à huit natifs du Canada sur dix. Comme on l’a montré dans les pages précédentes, ces écarts tiennent essentiellement aux différences entre les taux d’activité.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants admis avant 1986 affichent un taux d’emploi plus élevé que les immigrants plus récents, mais pas aussi élevé que les personnes nées au Canada. Chez les hommes et les femmes âgés de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans, le taux d’emploi des immigrants admis avant 1986 est de un à six points de pourcentage inférieur au taux d’emploi des personnes nées au Canada. Dans le groupe des 45 à 64 ans, une proportion plus forte des hommes et des femmes admis entre 1986 et 1995 que des immigrants admis antérieurement est occupée.
En 2001, la fréquence de l’emploi était généralement plus élevée que ce qu’elle était en 1996. Les gains les plus considérables ont été observés chez les femmes et les hommes admis entre cinq et quinze ans avant le recensement.
Les emplois des immigrants récents
Les immigrants très récents travaillent plus souvent à temps partiel
La proportion des personnes qui occupent un emploi à temps partiel varie dans une large mesure selon l’âge et le sexe, tant chez les immigrants que chez les natifs du Canada. Au moins la moitié environ des jeunes adultes qui ont un emploi travaillent à temps partiel. Entre 20 % et 31 % des immigrantes âgées de 25 à 64 ans qui ont un emploi travaillent à temps partiel; c’est le cas de 4 % à 13 % des hommes.
Nota : Les données indiquées dans les tableaux D-15 et D-16 ne tiennent pas compte des immigrants qui sont arrivés en 2000 ou en 2001. Seules les personnes qui sont arrivées avant 2000 sont comptées comme faisant partie des immigrants et des immigrants très récents. On définit le travail à temps partiel comme le fait d’avoir travaillé moins de 30 heures par semaines pendant la plupart des semaines de travail de l’année 2000.
Nota : Les données indiquées dans les tableaux D 15 et D 16 ne tiennent pas compte des immigrants qui sont arrivés en 2000 ou en 2001. Seules les personnes qui sont arrivées avant 2000 sont comptées comme faisant partie des immigrants et des immigrants très récents. On définit le travail à temps partiel comme le fait d’avoir travaillé moins de 30 heures par semaines pendant la plupart des semaines de travail de l’année 2000.
Le travail à temps partiel est généralement plus répandu chez les immigrants très récents que chez les personnes nées au Canada âgés de 25 ans et plus.
Le nombre d’emplois à temps partiel était généralement moindre, chez les diverses cohortes, en 2001 qu’il ne l’était en 1996, sauf en ce qui concerne les immigrants très récents de moins de 45 ans.
Plus d’immigrants récents dans les ventes et services, et les industries de transformation
Les immigrants occupés ont plus tendance que les personnes nées au Canada à travailler dans les ventes et services et dans les industries de transformation. La moitié des immigrantes récentes occupées et le tiers des immigrants récents occupés travaillent dans les ventes et services et dans les industries de transformation, comparativement au quart des personnes nées au Canada, hommes et femmes, occupant ces types d’emploi. Par contre, les emplois dans l’administration, la gestion et les sciences sociales, que privilégient les personnes nées au Canada, représentent une proportion plus faible des emplois des immigrants récents et des immigrants antérieurs.
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-17 à D-20, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
La répartition des professions des immigrants très récents est assez semblable à celle des immigrants qui les ont précédés, à une exception près : une plus grande proportion des immigrants très récents travaillent dans les secteurs de la santé et des sciences et des ventes et services, surtout en ce qui concerne les hommes, et une proportion moindre travaillent dans les secteurs des métiers et des transports.
Figure D-3 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – personnes occupées âgées de 25 à 64 ans – catégories de groupes professionnels, selon le sexe, 2001 (répartition en pourcentage)
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D 3 à D 6, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Beaucoup d’immigrants très récents dans le secteur manufacturier, et moins dans le secteur public
À Hamilton, par rapport aux personnes nées au Canada, une grande proportion des immigrants récents âgés de 25 à 64 ans qui occupent un emploi travaillent dans le secteur manufacturier et dans le secteur de l’accueil ou dans d’autres services. Par ailleurs, la construction et le transport, de même que le secteur public, représentent une moindre proportion des emplois des immigrants récents que des natifs du Canada.
Si on compare avec 1996, les immigrants très récents se trouvent plus souvent un emploi dans les services aux entreprises, et moins souvent dans l’accueil et les autres services.
Figure D-4 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, – personnes occupées âgées de 25 à 64 ans – secteur industriel, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Hamilton, 2001 (répartition en pourcentage)
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-3 à D-6, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-17 à D-20, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Les immigrants récents occupent des emplois légèrement moins exigeants sur le plan professionnel
Les emplois des immigrants récents exigent un niveau de compétence plus faible que ceux des natifs du Canada. Le tiers des emplois occupés par des natives du Canada exigent le niveau de compétence le plus élevé : des études universitaires; cette proportion est de un sur cinq chez les femmes qui ont été admises après 1995. L’écart entre les immigrants récents et les natifs du Canada, au chapitre du niveau de compétence exigé pour leurs emplois, est beaucoup plus grand chez les femmes que chez les hommes.
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-17 à D-20, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Tant les hommes que les femmes arrivés avant 1986 occupent des emplois exigeant à peu près les mêmes qualifications que les natifs du Canada. Toutefois, le groupe intermédiaire des immigrants, soit ceux qui ont été admis entre 1986 et 1995, affiche plus ou moins la même répartition des emplois, selon les compétences exigées, que les immigrants très récents.
Les données présentées dans le tableau D-19 n’indiquent pas directement si les compétences des immigrants récents sont pleinement exploitées ou sous-utilisées dans l’économie. Pour le savoir, il faut comparer le niveau de scolarité des immigrants récents et le niveau de compétence exigé par les emplois qu’ils occupent. C’est ce que fait le tableau D-20, en ce qui concerne les personnes détenant un diplôme universitaire.
Figure D-5 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – personnes occupées âgées de 25 à 64 ans – compétences requises pour les emplois, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Hamilton, 2001 (répartition en pourcentage)
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-3 à D-6, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
L’instruction des immigrants récents n’est pas pleinement exploitée
Les emplois des immigrants récents titulaires d’un diplôme universitaire n’exigent pas le même niveau de compétence que les emplois des Canadiens d’origine qui détiennent un tel diplôme. Chez les femmes nées au Canada, sept diplômées universitaires occupées sur dix ont un emploi exigeant un diplôme universitaire. Toutefois, seulement quatre femmes occupées sur dix ayant immigré après 1995 ont un emploi correspondant à ce niveau. Les trois quarts des hommes natifs du Canada titulaires d’un diplôme universitaire, mais seulement la moitié environ des hommes admis récemment qui détiennent un diplôme universitaire, ont un emploi exigeant des études universitaires.
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-17 à D-20, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Figure D-6 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 25 à 64 ans – pourcentage des personnes occupées ayant un diplôme universitaire et occupant un emploi pour lequel un diplôme universitaire est requis, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Hamilton, 2001
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D 3 à D 6, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
De 1996 à 2001, le niveau de compétence des emplois des diplômés universitaires a augmenté. Cette hausse s’est surtout traduite par un passage des emplois exigeant un diplôme d’études secondaires ainsi qu’une formation en cours d’emploi ou des études moindres à des emplois exigeant des études postsecondaires. C’est chez les immigrants très récents que le changement a été le plus marqué.
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