Les immigrants récents des régions métropolitaines : Québec — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie F : Logement
Les immigrants récents logent plus souvent à l’étroit
À Québec, le nombre de personnes par pièce dans les ménages d’immigrants récents est de beaucoup supérieur à la moyenne pour l’ensemble des ménages. En effet, un ménage d’immigrants récents sur dix loge à l’étroit (c’est-à-dire que le nombre de pièces est inférieur au nombre de personnes vivant dans le logement). Ce phénomène est deux fois plus fréquent dans les ménages constitués uniquement d’immigrants très récents. Il est cependant très rare dans les ménages formés de personnes nées au Canada et d’immigrants antérieurs.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Les ménages de grande taille logent souvent à l’étroit
Le risque que le logement comprenne plus de personnes que de pièces croît proportionnellement avec la taille du ménage. Cette tendance vaut aussi bien pour les ménages d’origine canadienne que pour les ménages d’immigrants, mais elle est beaucoup moins forte chez les personnes nées au Canada que chez les immigrants récents.
Comme on l’a signalé plus haut, les ménages des immigrants arrivés avant 1986 ont une taille analogue à celle des ménages d’origine canadienne. Leurs logements sont aussi sensiblement de la même dimension.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » de « loger à l’étroit » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Un ménage d’immigrant récent sur cinq assume des coûts de logement élevés
Dans la RMR de Québec, plus d’un ménage d’immigrants récents sur cinq consacre plus de 30 % de son revenu au logement. Un peu moins de la moitié de ces ménages ont même affecté au logement plus de la moitié de leur revenu. Ces proportions sont très semblables à celles des ménages d’origine canadienne. On considère que les coûts de logement représentant plus de 30 % du revenu constituent un fardeau; les ménages qui doivent assumer de pareils coûts ont généralement un faible revenu.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire. La somme des pourcentages est inférieure à 100 parce que certains ménages n’ont pas répondu à la question.
Les logements des immigrants très récents sont de qualité semblable
Dans la RMR de Québec, il est plus probable pour les ménages d’immigrants récents d’habiter un logement construit avant 1971 que ce ne l’est pour les ménages nés au Canada. En effet, environ un ménage d’immigrants récents et d’immigrants antérieurs sur deux habite un logement construit avant 1971, comparativement à 43 % des ménages nés au Canada.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
Remarque : Le total de « Tous les ménages » comprend les ménages de résidents non permanents non mentionnés dans le tableau. Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
L’état des logements où vivent les immigrants récents et les immigrants antérieurs est pratiquement identique à celui des logements des personnes nées au Canada.
Très peu de propriétaires-occupants chez les immigrants très récents
Dans la RMR de Québec, seulement 10 % des ménages constitués exclusivement d’immigrants très récents possèdent leur logement, comparativement à 38 % des immigrants très récents habitant avec d’autres personnes, à 56 % des ménages d’origine canadienne et à 68 % des ménages d’immigrants antérieurs.
Figure F-1 : Ménages d’immigrants (selon la période d’immigration) et ménages de personnes nées au Canada – possédant leur propre logement, selon la composition des ménages, région métropolitaine de recensement de Québec, 2001 (pourcentage)
Remarque : Pour une définition de « ménage » et de concepts connexes, voir le glossaire.
La proportion de propriétaires est beaucoup plus élevée chez les immigrants antérieurs que chez les personnes nées au Canada. Cette situation tient probablement à l’âge moyen plus élevé de ces immigrants, mais elle peut aussi être attribuable à des priorités différentes.
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