Les immigrants récents des régions métropolitaines : Vancouver—un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie D : Participation À la vie Économique
Vie active
Plus l’arrivée est récente, plus le taux d’activité est faible
Les immigrants très récents ont un taux d’activité inférieur à celui des personnes nées au Canada. L’écart observé à ce chapitre entre les immigrants très récents et les personnes nées au Canada est de 23 points de pourcentage chez les femmes et de 16 points chez les hommes. Par contre, le taux d’activité des immigrants qui sont au Canada depuis plus longtemps ressemble davantage à celui des Canadiens d’origine. Dans les trois groupes d’âge, chez les femmes aussi bien que chez les hommes, on constate que plus ils sont au Canada depuis longtemps et plus les immigrants ont tendance à s’adapter et à participer à la vie active. Les femmes immigrantes antérieures de 45 à 64 ans n’atteignent pas tout à fait le taux d’activité des natives du Canada, contrairement à celles qui font partie du groupe d’âge des 25 à 44 ans.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux d’activité relevé lors du recensement de 2001 au sein de la cohorte des immigrants très récents était plus élevé que lors du recensement de 1996. Les cohortes des personnes jeunes et des personnes âgées affichent une progression supérieure aux cohortes d’âge moyen. Le taux d’activité des immigrantes très récentes a grimpé de quatre points de pourcentage, tandis que les autres cohortes de femmes demeuraient au même niveau ou connaissaient un repli pouvant atteindre trois points de pourcentage. À Vancouver, la situation du marché du travail a peu changé entre 1996 et 2001.
Figure D-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — âgés de 15 à 64 ans — taux d’activité de la population active, selon l’âge et le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001
Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Processus d’adaptation analogue pour presque tous les niveaux de scolarité
En règle générale, lorsque l’on répartit les personnes selon leur niveau de scolarité, la proportion des actifs est directement proportionnelle à leur niveau de scolarité. Cette observation s’applique aux personnes nées au Canada aussi bien qu’aux trois cohortes d’immigrants. Une exception majeure, cependant, les hommes qui ont immigré après 1985 et qui, au moment du recensement de 2001, n’avaient fréquenté que l’école primaire affichaient un taux d’activité plus élevé que les personnes ayant entrepris des études secondaires sans les terminer.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants peu scolarisés affichent, à scolarité égale, un taux d’activité plus élevé que les natifs du Canada, et ce, même pour les immigrants très récents. Cependant, on remarque qu’à tous les autres niveaux de scolarité, cette dernière cohorte affiche un taux d’activité relativement faible, mais qu’elle rejoint les natifs du Canada avec le temps.
Depuis 1996, les taux d’activité ont décliné de un à trois points de pourcentage, et ce, pour la plupart des cohortes et des niveaux de scolarité présentés aux tableaux D-3 et D-4. Toutefois, chez les immigrants très récents, les femmes détenant un diplôme d’études secondaires ou moins, les hommes titulaires d’un diplôme postsecondaire et les hommes et les femmes les moins scolarisés étaient plus actifs sur le marché du travail en 2001 qu’ils ne l’étaient en 1996. Par contre, les immigrants récents admis de cinq à quinze ans avant le recensement ont connu un recul par rapport à 1996, et ce, quel que soit leur niveau de scolarité.
Figure D-2 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada âgés de 15 à 64 ans — taux d’activité de la population active, selon le niveau de scolarité et le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001
Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La connaissance de l’anglais : un facteur important
La plupart des immigrants déclarent connaître l’anglais ou le français lorsqu’ils immigrent au Canada. D’après le recensement de 2001, la grande majorité des hommes et des femmes qui ont été admis dans les années 1990 et qui se sont établis à Vancouver parlaient anglais. Ceux qui ne connaissaient pas cette langue n’ont pas été aussi actifs, tant s’en faut, sur le marché du travail. À cet égard, l’écart est plus grand chez les femmes que chez les hommes.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les taux d’activité des immigrants sont plus bas qu’ils ne le seraient si tous les immigrants maîtrisaient l’anglais. Comme on peut le voir dans le tableau en mesurant l’écart entre les chiffres de la troisième et ceux de la quatrième colonne, le taux est inférieur de trois points de pourcentage chez les femmes et de deux points chez les hommes.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le chômage : un phénomène fréquent pendant les premières années
Les immigrants dont l’arrivée remonte à quelques années sont plus souvent au chômage que ceux qui se trouvent au pays depuis plus longtemps. Par exemple, à Vancouver, le taux de chômage des hommes qui viennent d’immigrer oscille entre 12 et 16 % suivant leur groupe d’âge, tandis que celui des femmes varie de 15 à 19 %. Les personnes ayant immigré avant 1996, sauf les plus jeunes, présentent un taux de chômage beaucoup plus faible. Chez les immigrants antérieurs, le taux de chômage se compare à celui des personnes nées au Canada.
Le taux de chômage présenté au tableau D-8 était plus bas en 2001 qu’en 1996, quel que soit le groupe d’âge ou le sexe considéré, le plus souvent par une marge de un point de pourcentage. Les immigrants récents, y compris les immigrants très récents, ont vu leur situation s’améliorer davantage à ce chapitre que les immigrants antérieurs et les personnes nées au Canada.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les cohortes antérieures d’immigrants affichent des taux de chômage inférieurs à ceux des cohortes plus récentes, et ce, quel que soit leur niveau de scolarité, exception faite des hommes les moins scolarisés. Par exemple, les femmes qui ont immigré après 1995 et qui détiennent un diplôme d’études secondaires accusent un taux de chômage de 16 %, alors que ce taux n’est plus que de 11 % chez les immigrantes admises entre 1986 et 1995.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Dans l’ensemble, pour le même niveau de scolarité, les femmes immigrantes très récentes accusent un taux de chômage supérieur à celui des hommes. Par contre, les femmes détenant au minimum un diplôme d’études secondaires et qui sont au Canada depuis cinq à quinze ans présentent le même taux de chômage que les hommes de la même cohorte.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La plupart des cohortes d’immigrants âgés de 15 à 64 ans connaissaient un taux de chômage légèrement inférieur en 2001 à ce qu’il était en 1996. Le taux de chômage a diminué davantage chez les immigrants récents et les immigrants très récents que pour les immigrants antérieurs et les personnes nées au Canada. De plus, plus le niveau de scolarité est faible, plus l’amélioration est marquée.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Il est plus probable pour les immigrants récents qui ne parlent pas l’anglais d’être au chômage que pour ceux qui parlent l’anglais. L’écart que présente le taux de chômage entre ceux qui parlent anglais et les autres varie de trois à huit points de pourcentage, selon le sexe et la période d’immigration. On peut observer cet écart chez les immigrants antérieurs aussi bien que chez les immigrants récents. Toutefois, ces différences sont peu importantes si on les compare à l’incidence de la langue sur le taux d’activité traitée plus haut. La connaissance de l’anglais détermine plus la décision de chercher un emploi que le risque de le perdre.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La proportion des hommes et des femmes occupés augmente avec la durée du séjour
Chez les femmes âgées de 15 à 64 ans, trois femmes nées au Canada sur quatre occupent un emploi comparativement à moins d’une immigrante très récente sur deux. Chez les hommes, la différence est moindre, huit hommes nés au Canada sur dix ont un emploi contre six hommes immigrants très récents sur dix. Comme on l’a montré dans les pages précédentes, ces écarts tiennent essentiellement aux différences entre les taux d’activité.
Les immigrants arrivés avant 1986 affichent un taux d’emploi plus élevé que les immigrants très récents, mais pas aussi élevé que les personnes nées au Canada. Quant aux hommes et aux femmes âgés de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans, le taux d’emploi des immigrants arrivés avant 1986 est de zéro à cinq points de pourcentage inférieur au taux d’emploi des personnes nées au Canada.
En 2001, les taux d’emploi était plus élevés chez les immigrants très récents qu’ils ne l’étaient en 1996.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les emplois des immigrants récents
Les immigrants très récents âgés de 25 à 64 ans travaillent plus souvent à temps partiel
La proportion des personnes occupées qui travaillent à temps partiel varie dans une large mesure selon l’âge et le sexe, tant chez les immigrants que chez les personnes nées au Canada. Chez les jeunes adultes occupés, la moitié ou plus ont un emploi à temps partiel. Parmi les femmes occupées de 25 à 64 ans, 15 à 25 % travaillent à temps partiel selon la cohorte, alors que chez les hommes cette proportion va de 5 à 11 %, encore une fois selon la cohorte.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 ne comprennent pas les immigrants admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes admises avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 ne comprennent pas les immigrants admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes admises avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Le travail à temps partiel est plus répandu chez les immigrants très récents de 25 à 44 ans ou de 45 à 64 ans, que dans les autres groupes démographiques, mais ce n’est pas le cas des immigrants très récents âgés de 15 à 24 ans.
La proportion d’employés à temps partiel était semblable en 2000 à ce qu’elle était en 1995, et ce, pour tous les groupes, sauf pour une hausse modeste chez les 15 à 24 ans.
Beaucoup d’immigrants récents dans les ventes et services et les industries de transformation
Les immigrants occupés ont plus tendance que les personnes nées au Canada à travailler dans les ventes et services et les industries de transformation. Ainsi, une immigrante récente sur trois parmi les femmes occupées travaille dans les ventes et services, contre à peine une native du Canada sur cinq. D’ailleurs, l’écart observé dans ce secteur entre les immigrants récents et les natifs du Canada est plus grand chez les femmes que chez les hommes. L’emploi dans les industries de transformation est également plus courant chez les immigrants récents que chez les personnes d’origine canadienne. Par contre, les immigrants récents et les immigrants antérieurs sont en proportion peu nombreux dans la gestion et les sciences sociales, secteurs populaires auprès des personnes nées au Canada.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Figure D-3 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — catégories de groupes professionnels, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
La répartition des professions des immigrants très récents est assez semblable à celle des immigrants qui les ont précédés, à deux exceptions près : une plus forte proportion des immigrants récents travaillent dans le secteur de la santé et des sciences, surtout en ce qui concerne les hommes, et un pourcentage moins élevé d’entre eux occupent un emploi dans les métiers et les transports. Cela est propre à la cohorte des immigrants très récents, car, cinq ans plus tôt, le recensement de 1996 révélait que la proportion d’emplois dans le secteur de la santé et des sciences était à peu près la même dans tous les groupes, y compris chez les immigrants très récents.
Ces tendances sont probablement attribuables à de nombreux facteurs, dont le mode de sélection des immigrants (reflétant les politiques gouvernementales et les besoins de l’industrie en travailleurs spécialisés) ainsi que leur niveau de scolarité et leur domaine d’études.
Beaucoup d’immigrants récents dans le secteur de l’accueil, moins dans le secteur public
Comparativement aux natifs du Canada, une plus grande proportion des immigrants récents de Vancouver âgés de 25 à 64 ans travaillent dans le secteur manufacturier, dans ceux du commerce et des services aux entreprises et dans celui de l’accueil et les autres services. Par ailleurs, la construction et le transport, de même que le secteur public, attirent moins d’immigrants récents que de natifs du Canada.
Si l’on compare à 1996, les immigrants très récents de Vancouver trouvent plus souvent du travail dans les services aux entreprises et moins souvent dans le secteur de l’accueil et les autres services.
Figure D-4 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — secteur industriel, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Les femmes récemment immigrées occupent des emplois moins exigeants sur le plan professionnel
Les emplois des immigrants récents exigent un niveau de compétence plus faible que ceux des personnes nées au Canada. Deux emplois occupés par des natives du Canada sur cinq exigent le niveau de compétence le plus élevé : des études universitaires; cette proportion est de un sur quatre chez les femmes immigrantes qui ont été admises après 1995. L’écart entre les immigrants récents et les natifs du Canada au chapitre du niveau de compétence exigé pour l’emploi est plus grand chez les femmes que chez les hommes.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
La plupart des hommes et des femmes admis avant 1986 occupent des emplois exigeant à peu près les mêmes qualifications que les personnes nées au Canada, ce qui laisse supposer que la situation des immigrants ressemble de plus en plus à celle des personnes nées au Canada à mesure que se prolonge leur séjour au pays. Toutefois, les hommes qui viennent d’immigrer occupent plus souvent des emplois nécessitant de grandes compétences que les immigrants antérieurs.
Les données présentées dans le tableau D-19 n’indiquent pas directement si les compétences des immigrants récents sont pleinement exploitées ou sous-utilisées dans l’économie. Pour le savoir, il faut comparer, relativement à un niveau de scolarité donné, le niveau de compétence des emplois des immigrants récents avec celui des emplois occupés par les personnes nées au Canada. Dans le tableau D-20, on fait cette comparaison à propos des diplômés universitaires; on pourrait faire la même comparaison à propos d’autres niveaux de scolarité.
Figure D-5 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — compétences requises pour les emplois, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
L’instruction des immigrants récents n’est pas pleinement exploité
Les emplois des immigrants récents titulaires d’un diplôme universitaire n’exigent pas le même niveau de compétence que les emplois des Canadiens d’origine. Chez les femmes nées au Canada, sept diplômées universitaires occupées sur dix ont un emploi exigeant un grade universitaire. Par contre, seulement quatre femmes occupées sur dix ayant immigré après 1995 occupent un emploi à ce niveau. Pour ce qui est des hommes diplômés universitaires, un peu moins des trois quarts des natifs du Canada, contre à peine plus de la moitié des immigrants très récents ont un emploi nécessitant des études universitaires.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Figure D-6 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — âgés de 25 à 64 ans — pourcentage des personnes occupées ayant un diplôme universitaire et occupant un emploi pour lequel un diplôme universitaire est requis, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Vancouver, 2001
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Le niveau de compétence des emplois occupés par les titulaires d’un diplôme universitaire a quelque peu augmenté en 2001 comparativement à 1996, alors que l’on observe une hausse des diplômés universitaires ayant un travail à ce niveau et une baisse du pourcentage de ceux qui détiennent un emploi exigeant des études secondaires. Les immigrants récents ont profité de cette évolution. Pour ce qui est des hommes diplômés universitaires, qu’ils soient natifs du Canada ou immigrants très récents, la proportion occupant un emploi nécessitant un diplôme collégial ou moins était inférieure de cinq points de pourcentage à ce qu’elle était en 1996, tandis que le pourcentage occupant un poste de niveau universitaire était plus élevé de cinq points. Chez les hommes immigrants qui sont au pays depuis plus de quinze ans ou depuis cinq à quinze ans, la variation est plus faible, soit environ deux points. Chez les immigrantes très récentes, le passage d’emplois nécessitant des études secondaires ou moins vers des postes de niveau collégial ou universitaire a atteint sept points de pourcentage. Pour les femmes habitant au pays depuis cinq à quinze ans, la variation s’est établie à cinq points de pourcentage.
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