Semaine de l’accueil
L’initiative L’immigration, ça compte vise à démontrer les avantages de l’immigration au niveau local et communautaire.
Nous voyons la façon dont les résidents de longue date et les immigrants travaillent ensemble pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Les immigrants temporaires et permanents jouent notamment un rôle essentiel dans la réponse du Canada, que ce soit en prenant soin de nos aînés ou en mettant de la nourriture sur nos tables. Le Canada continuera d’attirer des immigrants qui possèdent les compétences essentielles à la croissance de notre économie, tout en assurant la sécurité à la frontière pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens.
Nous avons besoin de votre aide pour recueillir des témoignages d’immigrants qui apportent une contribution importante à nos villes et à nos quartiers partout au Canada. Nous aimerions également que vous nous aidiez à entamer la conversation dans la communauté que vous connaissez le mieux : la vôtre.
Nous vous invitons à adapter et à utiliser les parties de cette trousse qui vous semblent utiles en fonction de la situation particulière de votre collectivité. Nous mettrons à jour la trousse d’outils avec de nouveaux documents tout au long de l’initiative, et nous sommes toujours heureux de recevoir vos commentaires.
La Semaine de l’accueil

La Semaine de l’accueil est une occasion annuelle de réunir les nouveaux résidents et les résidents de longue date afin de créer des liens solides. Elle permet de rappeler l’importance de villes accueillantes et inclusives pour assurer la prospérité collective.
La trousse à outils de la Semaine de l’accueil fournit du contenu à partager pour vous aider à diffuser des messages au sujet de l’inclusion et des avantages de l’immigration.
Consultez la trousse à outils de la Semaine de l’accueil 2023Contexte
Reconnaissant les avantages économiques, sociaux et culturels de l’immigration, le gouvernement du Canada établit des cibles quant au nombre d’immigrants qu’il accueillera dans chaque catégorie. Les immigrants sont sélectionnés pour leur contribution économique et leurs besoins humanitaires, ainsi que pour réunir les familles. Notre plan d’immigration permet de répartir les avantages de l’immigration dans tout le pays.
Dans le contexte mondial actuel, où l’on constate une polarisation accrue des points de vue sur l’immigration, les recherches menées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) montrent que les Canadiens continuent à appuyer l’immigration.
Depuis plus de 20 ans, les niveaux d’immigration ont augmenté (sauf pendant la pandémie), et il en a été de même de la proportion de Canadiens qui estiment que les niveaux d’immigration sont adéquats ou trop bas.
En mars 2021, 60 % des Canadiens estimaient que « si le même nombre d’immigrants venait au Canada qu’avant la pandémie de COVID-19, une fois les restrictions de voyage levées », cela serait adéquat, et 14 % estimaient que ce serait trop peu d’immigrants venant au Canada.
Les recherches montrent également que, même si les Canadiens sont favorables à l’immigration à l’échelle nationale, ils sont moins susceptibles de voir les avantages de l’immigration à l’échelle locale. L’objectif de l’initiative L’immigration, ça compte est de souligner les avantages de l’immigration dans les collectivités partout au Canada.
Téléchargez le résumé de la recherche sur l’opinion publique au sujet de l’immigration au Canada, par région (mars 2021) (PDF, 1,2 Mo).
Notre démarche
L’initiative « L’immigration, ça compte » s’appuie à la fois sur des faits et des récits pour dissiper les mythes courants qui circulent au sujet des immigrants et pour promouvoir des interactions positives entre les Canadiens et les nouveaux arrivants. En partageant et en valorisant des histoires de communautés qui ont tiré profit de l’immigration, nous souhaitons entamer un dialogue sur l’importance de l’immigration au niveau local.
Pourquoi des témoignages? Les témoignages sont un moyen efficace de promouvoir les liens entre les gens et d’échanger de l’information factuelle afin qu’elle soit retenue et crue.
Quel est le point de mire de cette initiativecette initiative? L’accent est mis sur la façon dont l’immigration renforce le Canada et contribue à la réussite des collectivités, plutôt que sur la façon dont le Canada a aidé les nouveaux arrivants à réussir.
L’initiative « L’immigration, ça compte » s’inscrit dans un mouvement mondial. Le Canada, comme plusieurs autres pays, prône un discours mesuré sur la migration dans le cadre de la campagne #IlFautUneCommunauté, menée par le Forum mondial sur la Migration et le Développement.
Messages clés
Voici quelques suggestions de messages que vous pouvez inclure dans vos conversations sur l’importance de l’immigration.
Les immigrants contribuent à l’économie et créent des emplois pour les Canadiens
- La vigueur de l’économie canadienne se mesure en partie par le nombre de personnes qui travaillent (la population active) et qui paient des impôts pour financer nos services publics, comme les soins de santé.
- Les Canadiens vivent plus longtemps et ont moins d’enfants. Nous sommes plus nombreux à prendre notre retraite, et il y a moins d’élèves dans nos écoles. Par conséquent, le bassin de travailleurs actuels et potentiels nés au Canada est limité.
- Grâce à l’immigration, la population active du Canada continue de croître légèrement chaque année. Sans les immigrants, les employeurs auraient du mal à trouver suffisamment de travailleurs qualifiés pour tous les postes à pourvoir.
- Les immigrants contribuent à notre économie en comblant nos pénuries de main-d’œuvre et en payant des impôts, certes, mais aussi en dépensant de l’argent pour acheter des biens, se loger et se déplacer.
- L’impôt sur le revenu payé par les travailleurs canadiens permet de payer les soins de santé et d’autres mesures de soutien pour les Canadiens retraités. En 1980, il y avait environ 6 travailleurs pour chaque retraité. En 2015, il y avait 4 travailleurs pour chaque retraité. D’ici 2030, lorsque 5 millions de Canadiens prendront leur retraite, il n’y aura que 3 travailleurs pour chaque retraité.
- L’immigration ne peut à elle seule résoudre ce problème, mais elle peut nous aider à assurer la croissance continue de notre économie et à maintenir nos engagements à l’égard des soins de santé, des régimes de retraite publics et d’autres programmes sociaux.
- Plus de 80 % des immigrants que nous avons admis au cours des dernières années ont moins de 45 ans, ce qui signifie qu’ils travailleront pendant de nombreuses années au Canada.
- Certains employeurs ont déjà du mal à trouver des travailleurs nés au Canada pour pourvoir des postes.
- Plus de 6 immigrants sur 10 sont sélectionnés en raison de leur incidence positive sur notre économie.
- Les entrepreneurs immigrants contribuent à la croissance économique en créant des emplois, en favorisant les investissements et l’établissement de liens commerciaux avec le Canada, et en stimulant l’innovation.
- De nombreux immigrants ont d’excellentes compétences en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques (STIM), et ils représentent environ la moitié de tous les diplômés en STIM au Canada. On ne saurait nier l’importance de ces compétences dans une économie du savoir.
- Les immigrants peuvent aussi répondre aux besoins du marché du travail en acceptant des emplois qui n’intéressent pas les Canadiens.
- Bon nombre d’immigrants ont l’esprit d’entreprise. En plus de créer des emplois pour les Canadiens, les entreprises appartenant à des immigrants améliorent les liens commerciaux avec le Canada.
- Les immigrants souhaitent souvent se procurer des marchandises de leur pays d’origine, ce qui accroît la diversité des importations offertes aux consommateurs canadiens.
- De plus, les immigrants peuvent exporter davantage grâce à leurs réseaux dans leur pays d’origine.
Les immigrants fournissent et améliorent nos services de santé et nos services sociaux
- Étant donné que de nombreux immigrants sont jeunes et actifs sur le plan économique, ils contribuent plus qu’ils ne reçoivent en prestations au cours de leur vie.
- Selon le Recensement de 2016, plus de 335 000 immigrants occupent des emplois dans le secteur de la santé.
Les immigrants font l’objet d’un contrôle rigoureux et respectent nos lois
- Le Canada procède à un contrôle rigoureux des immigrants avant leur arrivée pour nous assurer qu’ils n’ont pas commis de crime grave, qu’ils ne représentent pas un risque pour la sécurité et qu’ils sont en bonne santé.
- Pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens pendant la COVID‑19, des mesures, dont une quarantaine obligatoire, ont été mises en place pour les voyageurs à l’embarquement, à l’arrivée et après l’arrivée.
- Les immigrants qui ne respectent pas nos lois risquent de perdre leur statut d’immigrant et d’être renvoyés du Canada.
Les immigrants s’établissent dans les collectivités partout au pays
- Selon le Recensement de 2016, de plus en plus d’immigrants s’établissent dans de petites et moyennes collectivités.
- L’immigration dans les Prairies et au Canada atlantique a plus que doublé au cours des 15 dernières années.
- En 1997, seulement 1 immigrant économique sur 10 s’établissait à l’extérieur de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Québec. En 2017, cette proportion est passée à près de 4 sur 10.
Les immigrants s’intègrent pleinement à la société canadienne
- Au début, les immigrants doivent s’ajuster à leur nouveau milieu de vie, mais avec le temps, ils finissent par participer aux élections autant que les Canadiens, à ressentir le même sentiment d’appartenance et à gagner des revenus équivalents.
- Le Canada affiche l’un des plus hauts taux de naturalisation au monde. Environ 85 % des nouveaux arrivants deviennent citoyens.
- Dans l’ensemble, les revenus des immigrants et des réfugiés correspondent à la moyenne canadienne environ 12 ans après leur arrivée. Certains immigrants de la catégorie économique (sélectionnés pour leur expérience au Canada ou désignés par une province ou un territoire) y parviennent beaucoup plus rapidement, dans la première année.
- Selon le Recensement de 2016, le tiers des immigrants font du bénévolat, et les 2 tiers sont membres d’organismes sociaux.
- Toute personne âgée de 18 à 54 ans qui présente une demande de citoyenneté doit passer l’examen pour la citoyenneté. Cet examen permet de veiller à ce que les immigrants aient des connaissances sur le Canada et son histoire ainsi que sur les responsabilités et les privilèges liés à la citoyenneté.
L’immigration et nos économies locales
L’immigration est un élément important du plan du gouvernement du Canada visant à assurer la croissance continue de notre économie. Découvrez notre processus de sélection et de contrôle des immigrants et notre façon de favoriser leur réussite au Canada (lien vers une vidéo).
Les immigrants contribuent à notre économie en :
- comblant nos pénuries de main-d’œuvre;
- payant des impôts;
- dépensant de l’argent pour acheter des biens, se loger et se déplacer.
Pour savoir comment les immigrants influent sur nos économies locales, nous examinons la façon dont ils soutiennent le marché du travail et les entreprises dans les communautés d’un bout à l’autre du Canada. Nous utilisons les tendances actuelles de la population et du marché du travail dans notre analyse.
Téléchargez les profils économiques de certaines communautés canadiennes.
Infographies de secteurs :
- Infographie : L’immigration, ça compte pour le secteur des soins de santé du Canada
- Infographie : L’immigration, ça compte pour le secteur des entreprises du Canada
- Infographie : L’immigration, ça compte pour le secteur canadien de la restauration
- Infographie : L’immigration, ça compte pour le secteur des sciences et de la technologie du Canada
- Infographie : L’immigration, ça compte pour le secteur canadien de la philanthropie
Entamez la conversation en ligne
Vous êtes un lien précieux avec votre communauté. Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions pour cerner et partager le contenu qui s’applique à votre lieu de résidence. Il s’agit du cœur de cette initiative, et votre appui permettra de changer les choses.
Suivez-nous dans les médias sociaux
Commencez par suivre nos comptes de médias sociaux, où nous publions du contenu en lien avec l’initiative et avec votre communauté :
Diffusez le contenu d’IRCC
Partagez le contenu qui trouvera un écho auprès de votre public et auquel ce dernier peut s’identifier. Lorsque vous publiez un message, ajoutez des renseignements locaux et créez des liens avec votre public. Nous vous encourageons à utiliser le mot-clic l’#ImmigrationÇaCompte et à mentionner IRCC dans vos messages (veuillez consulter la liste de pseudonymes ministériels d’IRCC pour chaque plateforme fournie ci-dessus).
Voici 3 exemples de contenu social de nos comptes qui pourraient s’appliquer à votre communauté. Idéalement, vous devriez situer l’histoire dans votre contexte local.

Exemple 1. Une publication Facebook d’IRCC au sujet de l’incidence économique de l’immigration au Canada :
#LSV? ~ Environ 1 travailleur sur 4 au Canada est un immigrant. En 2016, plus de 600 000 travailleurs autonomes immigrants employaient 260 000 Canadiens. En 2016, plus de 1 aide-infirmier, aide-soignant et préposé aux bénéficiaires sur 3 était un immigrant. L’#ImmigrationÇaCompte.

Exemple 2. Une publication Facebook d’IRCC au sujet du secteur des soins de santé :
Plus de 40 % des nouveaux arrivants travaillant dans le secteur des soins de santé au Canada entre 2011 et 2016 occupaient des postes dans des établissements de soins pour bénéficiaires internes ainsi que dans le domaine des soins infirmiers et des soins de santé à domicile. Voyez en quoi l’#ImmigrationÇaCompte pour le secteur des soins de santé et l’avenir du Canada

Exemple 3. Un gazouillis montrant une vidéo de L’immigration, ça compte au sujet de Friesens Corporation :
Lorsque le marché local de l'emploi n'a pas été en mesure de pourvoir les postes disponibles, la Friesens Corporation a décidé de se tourner vers l'étranger. Découvrez comment #ImmigrationÇaCompte a contribué à la croissance de leur entreprise à Altona MB.
Créez votre propre contenu
Nous avons créé une série d’images pour l’initiative L’immigration, ça compte que vous pouvez télécharger et utiliser en appui au contenu que vous publiez sur les médias sociaux et le Web. Puisque chaque graphique est offert dans les deux langues officielles, nous vous demandons de publier les versions en anglais et en français.
Téléchargement des fichiers
Les images sont sauvegardées en format .zip pour un téléchargement rapide. Généralement, les fichiers .zip peuvent être ouverts au moyen du logiciel par défaut installé sur votre ordinateur. Afin de télécharger et de décompresser les fichiers ci-dessous, suivez les directives suivantes :
- Cliquez à droite sur le lien au fichier, puis cliquez sur « Enregistrer sous ».
- Sauvegardez le fichier à l’endroit de votre choix ou ouvrez-le pour en voir le contenu.




Chaque fichier .zip traite d’un aspect différent de l’initiative L’immigration, ça compte : l’économie, les affaires, la santé et les services sociaux, et l’établissement. Nous avons aussi ajouté un fichier avec les images de cadre générique, liées à aucun thème. Dans chaque fichier, vous trouverez des graphiques pour Facebook, Instagram et Twitter ainsi qu’un grand choix de bannières pour votre site Web. (Si vous avez besoin d’une bannière Web avec différentes dimensions, veuillez communiquer avec nous et nous en préparerons une adaptée à vos spécifications.)
Chaque graphique du fichier .zip est en format .jpg, ce qui fonctionne le mieux pour l’utilisation en ligne. Si vous avez besoin de fichiers formatés pour l’impression, veuillez communiquer avec nous.
Exemples de graphiques disponibles
Exemple d’un graphique pour Facebook sur l’économie

Exemple d’un graphique pour Twitter sur la santé et les services sociaux

Exemple d’un graphique pour Instagram sur l’établissement

Exemple de bannière Web

Lien au site Web de l’initiative L’immigration, ça compte
Si vous ajoutez une bannière à votre site Web ou un lien vers la page d’accueil de l’initiative L’immigration, ça compte à vos comptes de médias sociaux, veuillez utiliser le lien suivant :
Poursuivez la conversation
Nous vous encourageons à avoir des conversations avec votre collectivité.
Pendant la pandémie, veuillez suivre les recommandations des autorités sanitaires locales et envisager de tenir des évènements virtuels plutôt que des rassemblements en personne.
La trousse d’outils sur les conversations communautaires vise à vous aider à organiser votre propre conversation communautaire sur l’immigration. Elle offre de l’orientation et des conseils sur :
- la mobilisation de votre communauté en ligne;
- la planification d’activités de sensibilisation;
- des modèles de présentation;
- un sondage d’après-activité;
- d’autres stratégies pour une mobilisation réussie.
Nous vous invitons à utiliser et à adapter les parties de la trousse qui vous semblent utiles. Nous sommes toujours heureux de recevoir vos commentaires.
Téléchargez le Trousse d’outils sur les Conversations communautaires (PDF, 2 Mo)
Commandez nos produits
Communiquez avec nous pour commander les produits se rattachant à l’initiative L’immigration, ça compte que vous pourrez utiliser lors d’activités locales :
Macarons (disponibles en bleu, en pourpre (voir l’illustration), en vert, et en rose)

Cartes professionnelles (disponibles en pourpre et bleu (voir l’illustration), ou en vert et rose)

(Nous ferons de notre mieux pour répondre à votre demande, mais sachez que les quantités sont limitées.)
Rédigez vos propres histoires
Lignes directrices pour le choix des témoignages
Tous les témoignages doivent démontrer clairement l’impact positif de l’immigration dans une communauté. L’accent doit être mis sur la collectivité autant que sur la personne.
Cet effet positif peut avoir une grande portée et provenir de n’importe quel point du processus d’immigration; on peut remonter à la première, deuxième, troisième ou quatrième génération d’immigrants, et au-delà même. Ces témoignages ont le thème suivant en commun : la persévérance et le travail acharné portent fruit. L’un des objectifs essentiels de cette initiative est de parler des obstacles à l’intégration et de montrer qu’ils ne sont pas insurmontables.
Un témoignage est plus convaincant lorsqu’il montre comment les gens ont réussi à surmonter des difficultés. Il ne s’agit pas nécessairement de difficultés auxquelles l’immigrant a dû faire face. Les témoignages que nous recherchons présenteront une communauté aux prises avec un problème qu’un immigrant aidera à résoudre. Les récits porteront sur la façon dont une communauté a été transformée grâce à un immigrant ou à l’immigration. Il est donc important de décrire la transformation qui a eu lieu.
Nous cherchons des récits clairs et convaincants, que vous voulez raconter et répéter. Des histoires sur :
- les différences évidentes dans une collectivité ou les difficultés surmontées;
- de petites collectivités à l’extérieur des grands centres urbains;
- des collectivités qui ont survécu ou prospéré grâce à un immigrant en particulier, ou à un afflux d’immigrants plus récents, ainsi que des collectivités plus anciennes qui doivent leur existence à l’immigration;
- des exemples historiques ou actuels présentant les contributions des immigrants aux collectivités dans une variété de domaines :
- entrepreneuriat et petites entreprises
- arts, culture, musique
- santé et secteur médical
- alimentation
- sport
- milieux scolaire et universitaire
- activités caritatives et philanthropiques
- des immigrants qui créent des emplois pour les Canadiens, qui fournissent et améliorent nos services sociaux, comme les soins de santé, ou qui aident à faire appliquer nos lois et à faire respecter la justice;
- des immigrants manifestant leur engagement envers leur collectivité et la société canadienne.
Conseils pour l’entrevue
- Déterminez à qui vous voulez parler et ce que ces personnes sont susceptibles de dire. Cherchez à interviewer au moins trois personnes :
- un influenceur communautaire ayant un lien avec le sujet ou l’histoire (par exemple, un maire ou un représentant de la chambre de commerce)
- un membre de la collectivité ou un citoyen qui est directement touché par l’intervention de l’immigrant ou qui en a profité
- l’immigrant
- Choisissez des personnages forts qui présenteront des témoignages convaincants et susciteront l’émotion.
- Demandez des exemples précis et essayez d’obtenir des citations et des déclarations de personnes directement touchées ou influencées par l’intervention de l’immigrant ou qui en ont profité.
- Vérifiez auprès de chaque personne interviewée que son nom, son organisation et ses coordonnées sont exacts.
- Veillez à ce que la personne interviewée signe un formulaire d’autorisation et de consentement (DOC, 18 Ko) pour autoriser la communication publique de l’histoire.
- La plupart des gens hésitent à parler à des étrangers de choses qui leur importent vraiment, alors essayez d’établir une relation avec la personne que vous interviewez.
- Expliquez ce que vous voulez et comment votre entrevue s’inscrira dans le contexte de l’histoire que vous racontez.
- La plupart des personnes interviewées sont désireuses d’apporter leur aide. Toutefois, n’oubliez pas que vous parlez à une personne qui peut être nerveuse ou incertaine de ce qu’il faut dire ou faire.
- Faites preuve d’empathie et de respect. Ne réagissez pas excessivement à une réponse surprenante.
- Remerciez ensuite la personne interviewée d’avoir pris le temps de participer.
Exemples de questions d’entrevue
Influenceur communautaire
- Qu’a fait l’immigrant au profit de la collectivité?
- Quel changement ou quelle amélioration la collectivité a-t-elle vécu grâce à cette personne?
- À quoi ressemblait la communauté avant son arrivée? Quelles étaient les lacunes?
Membre de la collectivité
- Comment cette personne vous a-t-elle influencé?
- Quels changements avez-vous vécus à la suite de son travail ou de sa présence?
Immigrant
- L’accent devrait être mis sur les valeurs qu’il a en commun avec les Canadiens et les raisons pour lesquelles il veut contribuer à la collectivité.
- Pourquoi avez-vous choisi le Canada? Qu’est-ce qui vous a attiré au Canada?
- Comment vous êtes-vous senti lorsque vous avez appris que vous étiez choisi pour venir au Canada?
- Qu’est-ce qui vous a incité à redonner à cette communauté?
Conseils pour la rédaction d’un témoignage dans les médias sociaux
- Le texte devrait contenir un maximum de 200 mots sur Instagram et de 300 mots sur Facebook.
- Plus il est plus court, mieux c’est. Essayez de vous en tenir à moins de cinq phrases.
- Une citation directe peut ajouter de l’intérêt et une touche personnelle à l’histoire.
- Ne vous servez pas du gras ou de l’italique.
- Instagram ne permet pas de sauts de paragraphe. Il est courant d’inclure un astérisque seul sur une ligne pour créer un espace.
- Utiliser une photo prise spontanément ou dans l’action plutôt qu’une photo posée.
- Utiliser une photo de haute qualité (habituellement 300 ppp et au moins 1 Mo).
Exemple d’histoire publiée dans les médias sociaux

Exemple de texte publié sur Instagram :
Toos Giesen-Stefiuk a quitté les Pays-Bas pour Gravelbourg, en Saskatchewan, en 1981. Cette communauté accueille, depuis ses origines, des nouveaux arrivants de tous horizons, qui l’ont aidée à passer du statut de colonie de peuplement francophone à celui de carrefour multiculturel. Au cours des 37 dernières années, Toos et sa famille ont été propriétaires d’une entreprise de construction, ont construit le Gravelbourg Inn et ont ouvert le Café Paris, un important lieu de rassemblement communautaire. Toos dirige actuellement un gîte, La Maison 315.
En plus de ses entreprises commerciales, Toos siège au conseil municipal de Gravelbourg depuis 15 ans. Elle participe à la préservation des bâtiments patrimoniaux et organise un festival gastronomique international annuel qui célèbre la diversité et la culture de Gravelbourg. « Les immigrants apportent énergie et nouvelles idées. Ma famille a toujours travaillé à créer des emplois et à redonner à Gravelbourg, parce que nous nous sentions tellement chanceux de vivre ici, explique Toos. Au Canada, il est réellement possible de faire une différence. » « Toos a compris le potentiel touristique de Gravelbourg et les retombées économiques que cela pouvait générer. Grâce à sa vision et à son leadership, les entreprises et les résidants ont pu s’appuyer sur une base solidement ancrée dans le patrimoine et la culture », affirme Daryl Demoskoff, de Tourism Saskatchewan.
Exemple de texte publié sur Facebook :
Influencer le cours d’une petite ville de Saskatchewan – Toos Giesen-Stefiuk a quitté les Pays-Bas pour Gravelbourg, en Saskatchewan, en 1981. Cette communauté accueille, depuis ses origines, des nouveaux arrivants de tous horizons, qui l’ont aidée à passer du statut de colonie de peuplement francophone à celui de carrefour multiculturel.
Au cours des 37 dernières années, Toos et sa famille ont créé de nombreux emplois et accru le tourisme local à Gravelbourg. Elles ont été propriétaires d’une entreprise de construction, ont construit le Gravelbourg Inn et ont ouvert le Café Paris, un important lieu de rassemblement communautaire. Toos dirige actuellement un gîte, La Maison 315.
« Toos est conseillère municipale depuis plusieurs années. Elle a fait partie d’un groupe qui a dirigé le Festival du solstice d’été, un important moteur économique pour notre collectivité. Sans elle, cet événement annuel pourrait bien ne plus exister. Je suis honoré de pouvoir travailler avec elle à l’amélioration de notre collectivité », affirme Robert Bowler, maire de Gravelbourg.
En plus de ses entreprises commerciales, Toos siège au conseil municipal de Gravelbourg depuis 15 ans. Elle participe à la préservation des bâtiments patrimoniaux de Gravelbourg et organise un festival gastronomique international annuel qui célèbre la diversité et la culture de Gravelbourg.
Toos espère que son histoire encouragera les immigrants à s’intégrer à leur collectivité et inspirera les Canadiens à accueillir les gens d’autres pays. « Les immigrants apportent énergie et nouvelles idées, explique Toos. Ma famille a toujours travaillé à créer des emplois et à redonner à Gravelbourg, parce que nous nous sentions tellement chanceux de vivre ici. Au Canada, il est réellement possible de faire une différence. »
Comment faire connaître votre histoires dans votre communauté et auprès de nous
Lorsque vous recueillez des témoignages, nous vous invitons à les promouvoir sur Instagram, sur Facebook, dans vos bulletins et dans les médias locaux.
Fiche de conseils sur la couverture médiatique gratuite
En termes simples, la couverture médiatique gratuite est l’opposé de la couverture médiatique payante (comme la publicité). Il s’agit de la couverture acquise grâce aux efforts de sensibilisation.
La promotion se fait grâce à l’établissement de bonnes relations avec des personnes et des organisations qui créent le contenu que nous consommons. Cela nécessite de « présenter » une histoire unique ou captivante aux blogueurs, aux influenceurs des médias sociaux, aux journalistes, aux rédacteurs en chef et aux producteurs.
Étape 1 : Déterminez vos objectifs de sensibilisation.
- Quels résultats espérez-vous obtenir?
- Par exemple, vous voulez faire connaître une histoire sur l’incidence positive qu’un immigrant donné a eue sur votre communauté ou votre région.
Étape 2 : Recherchez des créateurs de contenu influents dans votre région.
- En particulier, recherchez ceux qui ont relaté des histoires similaires ou qui ont exprimé de l’intérêt pour le sujet dans le passé.
- Recueillez leurs coordonnées (adresses de courriel, numéros de téléphone, « pseudonymes » de médias sociaux).
Étape 3 : Élaborez une proposition d’histoire (ou d’histoires) qui pourrait intéresser chaque créateur de contenu, journaliste, rédacteur en chef ou producteur.
- La proposition de l’histoire sera votre « présentation » (pitch).
- Élaborez des présentations qui sont conformes au travail antérieur des destinataires ou aux intérêts de leur auditoire.
- Mettez l’accent sur le sujet, l’emplacement géographique, les données démographiques et les sujets nouveaux et intéressants qui n’ont pas été abordés auparavant, mais qui présentent un intérêt.
Étape 4 : Adaptez votre présentation à chaque destinataire.
- Les présentations peuvent se faire sous forme de courriel, de message direct dans les médias sociaux ou d’appel téléphonique.
- Le cas échéant, personnalisez chaque présentation et faites référence au travail antérieur ou semblable du destinataire qui est conforme à votre présentation.
- Par exemple, « Vous avez récemment relaté l’histoire d’une famille syrienne qui s’est établie au Canada. C’est pourquoi nous pensons que cette histoire pourrait aussi vous intéresser, vous et vos lecteurs/téléspectateurs ».
- Soyez bref tout en étant captivant. Si votre présentation est trop longue, votre destinataire perdra tout intérêt à son égard.
- Permettez toujours au destinataire d’accéder facilement à plus de renseignements.
- Par exemple, un hyperlien vers des communiqués de presse, un site Web, des recherches, des histoires semblables ou des coordonnées, ce qui facilitera son travail.
- Gardez à l’esprit que certains peuvent traiter votre histoire sans jamais vous répondre au sujet de votre présentation.
Étape 5 : Présentez l’histoire par courriel, par message direct dans les médias sociaux ou par appel téléphonique.
- La présentation doit refléter clairement l’aspect de l’histoire qui, selon vous, intéressera l’auditeur, le lecteur ou le téléspectateur : c’est l’« angle » de l’histoire.
- Si la présentation est faite par courriel :
- Utilisez une ligne d’objet unique et captivante et incluez le nom du destinataire.
- Par exemple, « À l’attention d’Anne Jones – Une immigrante contribue de façon remarquable à l’économie de Gravelbourg ».
- Assurez-vous que les courriels sont envoyés à partir de comptes de courriel professionnels pour donner de la crédibilité à la source.
- Si le contact se fait par message direct dans les médias sociaux, faites en sorte que votre message soit court et courtois.
- Les messages directs sont un point d’accès, et non le lieu de la présentation complète.
- Demandez de poursuivre la conversation par téléphone ou par courriel une fois que le destinataire a répondu.
- Si vous prenez contact par téléphone :
- Soyez courtois et respectueux du temps de la personne et demandez-lui de fixer un autre moment pour en discuter, au besoin.
- Proposez d’envoyer un courriel de suivi avec un résumé de la discussion et des détails supplémentaires.
- Si vous ne recevez pas de réponse, laissez un bref message et envoyez immédiatement un courriel de suivi (en prenant note de l’appel).
Étape 6 : Attendez deux à trois jours ouvrables et faites un suivi par téléphone.
- Si un créateur de contenu, un journaliste, un éditeur ou un producteur semble intéressé, mais n’est pas enthousiaste quant à l’angle choisi, soyez prêt à proposer des solutions de rechange créatives.
- Par exemple, si le destinataire a déjà un couvert un sujet semblable et qu’il n’a pas envie de le refaire, proposez un angle différent ou un sujet entièrement nouveau.
- Faites preuve de jugement pour évaluer l’intérêt.
- Faites un ou deux suivis au plus, puis arrêtez si le destinataire ne répond pas ou vous donne clairement une réponse négative à un moment quelconque.
- N’oubliez pas qu’il est important de maintenir de bonnes relations avec les médias au-delà de la portée de ce projet.
Étape 7 : Travaillez en étroite collaboration avec quiconque choisit de couvrir votre sujet.
- Fournissez au média en temps opportun tous les détails ou les coordonnées dont il a besoin.
- Aidez à organiser des entrevues, au besoin.
- Soyez réactif!
- N’oubliez pas que les médias doivent composer avec des échéances.
- La décision de publier votre histoire peut être prise la veille, voire le jour même où un média la publiera (en particulier dans le cas de la télévision et de la radio).
- Soyez prêt à répondre à ce qui peut sembler être des demandes de dernière minute pour obtenir de plus amples renseignements ou des entrevues.
Étape 8 : Surveillez la couverture médiatique de votre histoire et évaluez vos efforts.
- Fermez la boucle avec les journalistes, les rédacteurs en chef et les producteurs.
- Remerciez les personnes concernées pour le temps consacré et les efforts déployés.
- Remerciez également les personnes qui vous ont répondu négativement, mais qui ont pris le temps de vous répondre.
- Tenez un registre de l’ensemble de la couverture, y compris des notes sur le ton des articles.
- Le résultat a-t-il atteint votre objectif de l’étape 1?
Remarque : lorsque vous traitez avec des journalistes, gardez à l’esprit que c’est leur travail de faire un rapport critique. Bien qu’un reportage médiatique puisse être largement positif, il peut aussi contenir des points de vue opposés, car c’est le travail du journaliste de présenter plusieurs points de vue sur un sujet.
N’oubliez pas qu’il n’est pas facile d’obtenir une couverture médiatique. Pour cela, il faut mettre en place une stratégie et faire preuve de tact et de persévérance. Pour dix présentations, vous n’obtiendrez peut-être qu’une seule réponse positive, mais cette couverture peut quand même avoir une grande influence.
Plus vous faites de présentations, plus vos relations avec les créateurs de contenu, les journalistes, les rédacteurs en chef et les producteurs seront solides, et plus il vous sera facile d’obtenir une couverture médiatique gratuite à l’avenir.
Si vous publiez une histoire, veuillez nous envoyer un courriel. Nous vous demandons d’utiliser le mot-clic l’#ImmigrationÇaCompte lorsque vous découvrez et partagez de telles histoires de succès.
Nous pourrons ensuite vous aider à promouvoir vos histoires locales par l’entremise de notre site Web et de nos comptes de médias sociaux, ainsi que dans le cadre d’activités, de conférences et de groupes de discussions.
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